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    Message  Domyleen Mer 29 Déc 2010 - 22:07



    Betaferon - Indications, Posologie, Contre indications, Effets indésirables

    Source RESIP-BCB

    BETAFERON 250 µg/ml Poudre et solvant pour solution injectable Boîte de 15 Flacons de poudre + seringues de solvant de 250 µg
    Classe thérapeutique : Neurologie-psychiatrie
    Principes actifs : Interféron bêta-1b
    Statut : Conditionnement modifié ou retiré de la vente depuis le 30/11/2007 (autres formes pour ce médicament)
    Laboratoire : Schering AG


    Sommaire

    IndicationsPosologieContre indicationsEffets indésirablesPrécautions et autres informations


    Indications

    Betaferon est indiqué dans le traitement :
    - Des patients ayant présenté un seul événement démyélinisant, accompagné d'un processus inflammatoire actif, s'il est suffisamment sévère pour nécessiter un traitement par corticostéroïdes par voie intraveineuse, si les diagnostics différentiels possibles ont été exclus et si ces patients sont considérés à haut risque de développer une sclérose en plaques cliniquement définie (voir rubrique propriétés pharmacodynamiques).
    - Des patients atteints de la forme rémittente-récurrente de sclérose en plaques avec au moins deux poussées au cours des deux dernières années.
    - Des patients atteints de la forme secondairement progressive de sclérose en plaques, évoluant par poussées.

    Posologie

    Le traitement par Betaferon doit être instauré sous le contrôle de médecins spécialisés en neurologie.
    - Adultes :
    La dose de Betaferon recommandée est de 250 microgrammes (8,0 millions d'UI) contenus dans 1 ml de la solution reconstituée, en injection sous-cutanée tous les 2 jours (voir rubrique instructions pour l'utilisation, la manipulation et l'élimination).
    - Enfants et adolescents :
    Aucune étude clinique ou pharmacocinétique n'a été réalisée chez l'enfant ou l'adolescent. Cependant, quelques données publiées suggèrent que le profil de sécurité de Betaferon chez l'adolescent âgé de 12 à 16 ans traité par 8,0 millions d'UI, en sous-cutanée un jour sur deux, est comparable à celui observé chez l'adulte. Il n'existe pas d'information chez l'enfant de moins de 12 ans, et, par conséquent, Betaferon ne doit pas être utilisé dans cette population.
    - Il est généralement recommandé de pratiquer une augmentation progressive de dose au début du traitement.
    La dose initiale est de 62,5 microgrammes (0,25 ml) en injection sous-cutanée tous les deux jours ; cette dose pourra être augmentée progressivement jusqu'à 250 microgrammes (1,0 ml) administrés tous les deux jours
    . La période d'augmentation progressive de dose peut être ajustée en cas d'événement indésirable significatif. Pour obtenir une efficacité satisfaisante une dose de 250 microgrammes (1,0 ml) tous les deux jours devra être atteinte.

    . Jour de traitement : Dose = Volume.
    . Jours 1, 3, 5 : 62,5 microgrammes = 0,25 ml.
    . Jours 7, 9, 11 : 125 microgrammes = 0,5 ml.
    . Jours 13, 15, 17 : 187,5 microgrammes = 0,75 ml.
    . Jours > = 19 : 250 microgrammes = 1,0 ml.

    *La période d'augmentation progressive de dose peut être ajustée en cas d'événement indésirable significatif.
    - La dose optimale n'a pas été clairement déterminée.
    - En l'état actuel des connaissances, on ne sait pas combien de temps les patients doivent être traités
    (voir rubrique propriétés pharmacodynamiques). On dispose de données de suivi dans les conditions d'un essai clinique contrôlé pour une période maximale de 5 ans chez des patients atteints de sclérose en plaques rémittente-récurrente et pour une période maximale de 3 ans chez des patients atteints de sclérose en plaques secondairement progressive. Pour la forme rémittente-récurrente, l'efficacité de Betaferon a été démontrée sur les 2 premières années. Les données disponibles au cours des 3 années suivantes sont en faveur d'un maintien de l'efficacité de Betaferon sur l'ensemble de cette période.

    Chez les patients présentant un seul événement clinique évocateur d'une sclérose en plaques, l'efficacité a été démontrée sur une période de deux ans.
    - Le traitement n'est pas recommandé en cas de sclérose en plaques de forme rémittente-récurrente avec moins de 2 poussées dans les 2 années précédentes ou de forme secondairement progressive ne s'étant pas avérée évolutive au cours des 2 dernières années.
    - Il convient d'arrêter le traitement chez les patients non répondeurs, par exemple dans les situations suivantes : progression constante du score EDSS pendant 6 mois, recours à au moins 3 cures de corticoïdes ou d'ACTH en un an de traitement par Betaferon.

    Contre indications

    CONTRE-INDIQUE :
    - Patient ayant des antécédents d'hypersensibilité à l'interféron bêta naturel ou recombinant, à l'albumine humaine, ou à l'un des excipients.
    - Initiation du traitement au cours de la grossesse : les données relatives à l'utilisation de Betaferon au cours de la grossesse sont limitées. Les données disponibles montrent la possibilité d'une augmentation du risque d'avortement spontané. L'initiation du traitement par Betaferon est contre-indiqué pendant la grossesse.
    - Patient présentant une dépression sévère et/ou des idées suicidaires (voir rubriques mises en garde et précautions d'emploi et effets indésirables).
    - Décompensation d'une insuffisance hépatique (voir rubriques mises en garde et précautions d'emploi, interactions et effets indésirables).
    - Enfants et adolescents : il n'existe pas d'information chez l'enfant de moins de 12 ans, et, par conséquent, Betaferon ne doit pas être utilisé dans cette population.
    - Femmes en âge de procréer : les femmes en âge de procréer devront utiliser des mesures de contraception appropriées. En cas de début de grossesse ou de désir de grossesse au cours d'un traitement par Betaferon, la patiente doit être informée des risques éventuels et l'arrêt du traitement doit être considéré. Chez les patientes à fort taux de poussées avant le début du traitement, le risque d'une poussée sévère après arrêt de Betaferon dans le cas d'une grossesse doit être évalué par rapport à l'augmentation possible du risque d'avortement spontané.
    - Allaitement : le passage de l'interféron bêta-1b dans le lait maternel n'est pas connu. Pour éviter tout risque d'effets indésirables graves chez le nourrisson, il faut faire un choix entre l'arrêt de l'allaitement et l'interruption du traitement par Betaferon.

    DECONSEILLE :
    L'utilisation concomitante de Betaferon et d'immunomodulateurs autres que les corticostéroïdes ou l'ACTH n'est pas recommandée.


    Effets indésirables

    a) Les effets indésirables sont fréquents au début du traitement, mais ils disparaissent généralement lors de la poursuite de celui-ci. Un syndrome pseudogrippal (fièvre, frissons, arthralgie, malaise, sueurs, céphalées ou myalgies), dû essentiellement aux effets pharmacologiques du médicament et les réactions au site d'injection constituent les réactions indésirables les plus fréquemment observées. Les réactions au site d'injection sont fréquentes après administration de Betaferon. Rougeur, gonflement, décoloration, inflammation, douleur, hypersensibilité, nécrose et réactions non spécifiques ont été significativement associées à un traitement par 250 microgrammes (8 millions d'UI) de Betaferon. Généralement, une augmentation progressive de la posologie est recommandée au début du traitement afin d'augmenter la tolérance au Betaferon (voir chapitre posologie et mode d'administration). Les symptômes pseudogrippaux peuvent également être réduits par l'administration d'anti-inflammatoires non stéroïdiens. L'incidence des réactions au point d'injection peut être réduite avec l'utilisation d'un auto-injecteur.
    b) La liste d'événements indésirables ci-dessous a été dressée à partir des rapports des études cliniques (tableau 1 : événements indésirables cliniques et biologiques) et des rapports de pharmacovigilance (tableau 2 : fréquence des notifications sur la base des rapports spontanés de réactions indésirables imputables au produit et classés selon les critères suivants : très fréquents > = 1/10, fréquents > = 1/100 à < 1/10, peu fréquents > = 1/1000 à < 1/100, rares > = 1/10000 à < 1/1000, très rares < 1/10000).

    L'expérience encore limitée de Betaferon chez les patients atteints de sclérose en plaques ne permet pas de préjuger de la survenue d'éventuels effets indésirables de très faible incidence, et qui n'auraient pas été observés.
    (....)

    (a)Modifications biologiques.
    (b)Relation significative avec le traitement par Betaferon pour les patients avec un premier événement clinique évocateur de la SEP, p < 0,05.
    (c)Relation significative (p < 0,05) avec le traitement par Betaferon pour la SEP évoluant par poussées.
    (d)Relation significative (p < 0,05) avec le traitement par Betaferon pour la SEP secondairement progressive.
    (e)Les réactions (de tout type) au point d'injection englobent tous les événements indésirables survenant au point d'injection, c'est-à-dire : hémorragie au point d'injection, hypersensibilité au point d'injection, inflammation au point d'injection, masse au point d'injection, nécrose au point d'injection, douleur au point d'injection, réaction au point d'injection, oedème au point d'injection et atrophie au point d'injection.
    (f)Le terme "symptômes pseudogrippaux" fait référence à un syndrome grippal et/ou à l'association d'au moins deux événements indésirables parmi les événements indésirables suivants : fièvre, frissons, myalgie, malaise, sueurs.
    Le terme MedDRA le plus approprié est utilisé pour décrire une certaine réaction ainsi que ses synonymes et les états qui lui sont associés.

    (....)
    Voir aussi les autres formes de Betaferon...
    BETAFERON 250 µg/ml Poudre et solvant pour solution injectable Boîte de 15 Présentations unitaires (flacon + ser+ adap+ tamp) de 250 µ


    http://sante-az.aufeminin.com/w/sante/m3404092/medicaments/betaferon.html#effets
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    Message  Domyleen Mer 29 Déc 2010 - 23:53



    SCLÉROSE en plaques : Betaferon® réduit le risque de mortalité de 40%


    Actualité publiée le 01-12-2010

    Survival

    L’étude Survival, le plus long suivi thérapeutique jamais mené au monde, ici pour le traitement de fond de la sclérose en plaques (SEP), débuté précocement par Betaferon® (interféron beta-1b), montre une réduction du risque de mortalité de 39,3 % (p = 0,027), comparativement à un placebo, pendant les cinq premières années du traitement. Ces résultats ont été présentés par le laboratoire Bayer Schering.

    Les patients de l’étude pivot, qui avait inclus 372 patients pendant 3 à 5 ans (3,8 ans en moyenne pour la phase randomisée en double aveugle contre placebo), ont été retrouvés et inclus dans l’étude Survival. « Il est remarquable de constater que 21 ans après le début de l’étude pivot, on ait pu retrouver 98,4 % des patients. Ce pourcentage très élevé donne une grande puissance aux résultats de l’étude Survival. C’est aussi la première étude spécifiquement conçue pour évaluer la prolongation de la survie », souligne le Pr Patrick Vermersch (CHRU de Lille).

    Betaferon® retarde l’évolution de la SEP et améliore la survie. L’efficacité de Betaferon® sur la survie est illustrée par le nombre de patients à traiter pour sauver un patient. Le NNT (Number needed to treat) avec Betaferon® 250 microgrammes contre placebo est en effet de près de 8 (7,87) pour éviter un décès. Survival confirme aussi le rapport bénéfice/risque favorable de Betaferon® et sa bonne tolérance à long terme.

    Disponible en France depuis 1995, Betaferon® est le premier traitement de fond mis à la disposition des patients atteints de SEP. L’étude pivot du dossier d’enregistrement a montré qu’il diminuait le nombre de poussées, augmentait la durée entre les récidives et diminuait le nombre de lésions visibles à l’IRM dans le système nerveux central.

    Survival montre surtout qu’il faut débuter tôt le traitement pour permettre aux patients de vivre mieux et plus longtemps. En effet, on ne peut ignorer que la SEP diminue l’espérance de vie de 7 à 14 ans. Cette surmortalité de la SEP est longtemps restée comme un tabou : c’était une maladie handicapante, mais qui ne tuait pas… L’âge moyen de début de la SEP est de 32,9 ans, mais son diagnostic n’est posé qu’entre 2 à 6 ans plus tard. C’est après 15 à 20 ans d’évolution que l’on observe une différence de mortalité avec la population générale.

    Le surcroît de mortalité de la SEP est attribuable à divers autres problèmes de santé : infections urinaires sévères, phlébites, embolie pulmonaire…, qui peuvent précipiter le décès qui, dans de rares cas, est attribuable aux lésions neurologiques de la SEP, rappelle le Pr Vermersch. Du fait que Survival montre que le traitement précoce améliore la survie, il est aujourd’hui plus facile d’aborder ce sujet avec les patients.

    La SEP est une maladie auto-immune dont l’évolution est difficile à prévoir. Elle touche environ 2,5 millions de patients dans le monde, dont 80.000 en France. Inflammation d’abord focale du SNC, marquée par la constitution de plaques de démyélinisation dans la substance blanche, visibles à l’IRM, elle diffuse rapidement à tout le cerveau et entraîne une atteinte irréversible de la gaine de myéline des axones. Un long intervalle entre les deux premières poussées ou l’absence d’apparition du handicap dans les 5 premières années sont des facteurs pronostiques positifs d’évolution. Parmi les premiers symptômes, les troubles cognitifs montrent très vite l’impact de la maladie.

    Les résultats à 5 ans d’une autre étude, Benefit, ont montré qu’un traitement par Betaferon® dès le premier événement démyélinisant réduit de 37 % le risque de conversion en SEP cliniquement définie par rapport à un traitement différé. Il retarde l’arrivée d’une seconde poussée et l’apparition du handicap et préserve même les fonctions cognitives des patients.

    Dans Survival, les patients avaient commencé le traitement par Betaferon® en moyenne après 2 à 5 poussées, car à l’époque on ne traitait que les formes vraiment rémittentes.

    Si l’on suit les patients de Benefit sur une longue période, on observera sans doute une amélioration de la survie encore plus importante que dans l’étude Survival, du fait de l’initiation plus précoce du traitement.



    Source : Laboratoire Bayer Schering , présentation de l’étude Survival, mise en ligne Yann-Mikael Dadot, Santé log, le 1er décembre 2010 (Vignette http://www.sep-services.fr)
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    Message  M Jeu 30 Déc 2010 - 20:39

    Donc on nous ment depuis des années! On vit moins longtemps! Very Happy
    J'imagine qu'il y a des suicides ou des euthanasies aussi!
    Enfin merci Bétaféron! (pratiquement inefficace selon deux ou trois autres études à long terme)

    Et maintenant! Non seulement il est efficace mais en plus, il nous fait vivre plus longtemps! Etude objective?

    Au fait, pour ceux que cela intéresse, j'ai des boîtes de ce produit miracle dans l'armoire! Je n'en veux plus! La libération m'a apporté beaucoup plus!
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    Message  Domyleen Ven 31 Déc 2010 - 1:13



    Et le professeur Vermersch qui aujourd'hui "avoue" qu'il y a des décés à cause de la SEP est celui-la même qui parlait de deux (???)morts dûes aux angioplasties dans son fameux "rapport" ... Laughing
    C'est un menteur professionnel! ...et avant tout à la solde des labos!! (et quand on lit tous les effets secondaires du Bétaféron, qu'il aimerait voir administrer dés le premier signe clinique de SEP, je suis écoeurée! Heureusement que je n'ai pas eu de traitement dés le début... prés de 40 ans d'Interférons, c'est évident que je n'aurais pas supporter, et que fait-on, aprés??? précisément au moment où j'en aurais eu besoin??? Sans compter la vie professinnelle, les emprunts etc...Bref, nous foutre nôtre vie en l'air le plus rapidement possible, c'est peut-être le but recherché??? Rolling Eyes )

    Je comprends mieux les Canadiens qui incitent les nouveaux diagnostiqués à faire examiner leurs veines avant d'accepter le diagnostic et suivre des traitements de fond!! (si 30% peuvent y échapper, c'est toujours ça!)
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    Message  Domyleen Jeu 6 Jan 2011 - 1:12

    Sur MSRC:

    La fréquence des prises de doses d’ interférons bêta dans le traitement de la SEP, augmenterait le risque d'anomalies du bilan hépatique


    Sommaire

    Les interférons bêta (IFNβs) ont été associés à de nombreux événements indésirables; dans cette étude les auteurs examinent les effets de l'utilisation à long terme sur la fonction hépatique chez les patients atteints de sclérose en plaques.
    Les niveaux de l'alanine amino transférase (enzymes hépatiques) ont été examinés au cours d'une période de douze ans chez les patients à qui ces immuno-modulateurs ont été prescrits comme traitement de première ligne.

    On a examiné le risque d'anomalies des enzymes hépatiques associé à un certain nombre de facteurs: fréquence élevée IFNβs , le jeune âge (<40 ans), et le sexe masculin. Les chances d'anomalies des enzymes hépatiques se sont développés au cours des 15 premiers mois de traitement.

    Cette étude souligne la nécessité d'un suivi régulier de la fonction hépatique chez les patients qui sont sous IFNβs.

    Contexte:
    Les études post-marketing et études de cas sur le traitement des anomalies des enzymes hépatiques liées à l'interféron bêta (IFNβ) et des lésions du foie chez les patients atteints de sclérose en plaques (SEP). Peu de facteurs prédictifs de risque existent.

    Objectif:
    Nous avons étudié l'effet de IFNβ et d'autres caractéristiques des patients sur les niveaux de l'enzyme hépatique, l'alanine amino-transférase (ALT).

    Méthode:
    Les résultats des essais répétés ALT ont été revus rétrospectivement pour 1064 patients atteints de SEP sous un traitement IFNβ comme premier médicament immunomodulateur. L’anomalie enzymatique du foie a été définie comme une élévation de l’ ALT deux fois supérieure à la normale (≥ 2 fois la LSN). L'équation d'estimation généralisée (GEE) a été utilisée pour analyser l'effet de l'âge (≤ 35,> 35-40,> 40-45,> 45 ans), le sexe, la durée de la maladie, l’interféron IFNβ, et la durée du traitement (≤ 5, > 5-15,> 15-40,> 40 mois) sur des nouvelles anomalies des enzymes hépatiques.

    Résultats:
    Sur une période moyenne de traitement de 38,7 mois (ET = 34,9), 12,4% (95/766) des patients atteints de SEP présentaient de nouvelles anomalies des enzymes hépatiques. Les résultats multi variables GEE ont montré un effet de la fréquence des doses d’interféron bêta (lié à) des anomalies des enzymes hépatiques: OR = 3,8 (IC 95%: 1.6 à 9.2) pour IFNβ-1a SC 44 mg, et OR = 3,4 (IC 95%: 1.5 à 7.9) pour IFNβ-1b 250 ug SC par rapport à la fréquence inférieure IFNβ-1a 30 mg IM. L'âge plus jeune (≤ 40 ans), le sexe masculin, et une durée supérieure ou égale à 15 mois d'exposition IFNβ ont également été des facteurs prédictifs indépendants.

    Conclusion:
    Un lien avec la fréquence des doses a été observé, avec IFNβs : plus la fréquence est importante, plus grand est le risque.. Les 15 premiers mois de traitement, les hommes et les patients plus jeunes ont également été associés à un risque élevé. Une surveillance régulière de l’ ALT chez les patients SEP semble prudente, et les conséquences à long terme des élévations d'ALAT devront faire l’objet d’études plus poussées.


    Chan S, E Kingwell, Oger E J Yoshida,, Tremlett H.
    Faculté de médecine, École de la population et la santé publique, Université de la Colombie-Britannique, Vancouver, Canada.

    Sources Mult Scler. 10 décembre 2010 et Pubmed PMID: 21148660 (05/01/11)
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    Message  Ellora Mer 28 Sep 2011 - 11:48

    Cela va bientôt faire 4 ans que je sous Betaferon et malgré certains bénéfices et qui n'en sont pas des moindres(passer de 10 poussées à 1 ou 2/an)j'ai pas mal d'effets secondaires très gênants.

    Chaque lendemain d'injection, je suis hyper crevée et ai bcp plus de mal avec la marche sans parler de mon état psychique !
    En 4 ans, j'ai bcp perdu de mes capacités, la maladie a bien progressé.
    Ce qui est étonnant c'est que cela n’apparaît absolument sur les IRM, car j'en avais passé une avant le traitement et une 3 ans après et les clichés sont identiques d'après les radiologues !

    Ce que j'aimerais c'est pouvoir arrêter ces médocs mais j'ai malgré tout peur de recommencer la valse des poussées.

    J'ai aussi un espoir avec l'IVCC et je lis que M a tout arrêté après sa libération.

    Dire qu'avant fallait pas me parler de chimio...
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    Message  M Mer 28 Sep 2011 - 13:41

    J'ai arrêté de ma propre initiative et contre l'avis des médecins! Contre l'avis de Beelen qui ne traite pas la SEP mais l'IVCC. Et mon neuro (le nouveau, celui qui fait traiter ses patients pour l'IVCC (un des seuls au monde!)) veut que je prenne un traitement...

    On fera le point après mes IRM. Si mon état s'est objectivement amélioré: je refuse! Sinon, c'est à discuter.

    En fait, je trouve illogique de diminuer l'immunité si ce n'est pas la cause. Je pense qu'il s'agit d'une réaction normale à autre chose! Je veux bien de la cortisonne pendant les poussées, comme je prendrais autre chose si j'ai de la fièvre, mais pas de médocs à plein temps...

    Et puis le traitement de fond, ce n'est pas pour aller mieux, c'est pour ralentir la maladie... Si je vais super bien, que mon état s'est brusquement amélioré, pourquoi continuer?

    Mais je ne peux pas conseiller d'arrêter! Au contraire, la libération et le traitement ce devrait être plus efficace!
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    Ellora


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    Message  Ellora Mer 28 Sep 2011 - 15:51

    Merci M, je verrai de toute façon je ne sais pas encore si mes veines sont "sténosées" ou pas donc si il y aura opération ou pas.
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    Message  Domyleen Mer 28 Sep 2011 - 18:09




    Oh, ben tiens, ça tombe bien ! Justement, Rici a posté sur ce sujet, ce matin sur Thisisms :

    Un différend important entre Olaf Stuve et Prof Kotowicz va se passer en Chine http://comtecmed.com/cony/2011/fri.aspx .
    Sauf que le résultat sera - comme je le pense - déjà connu. Le gagnant sera Stuve et le perdant sera le lobbyiste-interféron, prof Kotowicz, qui travaille dans la clinique de AmeDS à Varsovie ! http://pl.ameds.co/zespol/nasi-eksperci . Il prescrit les interférons, même après un traitement de l'IVCC. Je vois déjà les titres dans le "Revues Neurologiques": "le grand perdant, Les théorie IVCC", ou qque chose desimilaire dans ce style. Comment cela fonctionne vous pouvez le lire ici:http://www.theamericanscholar.org/flack ... ig-pharma / . J'ai demandé pourquoi le professeur Kotowicz avait été choisi au lieu de lui le Dr Schelling : Il a refusé de me répondre. Sur d'autres questions, j'ai reçu des réponses avec énormément de grosses fautes d'orthographe. Cela est très étonnant et gênant, car une personne ayant le titre de professeur ne devrait pas faire de telles erreurs en polonais écrit: même le nom du professeur a été mal orthographié Sclafani est devenu le Dr Sklafani! Je lui ai écrit, pour lui dire que l’issue de la bataille au sujet de ce différent sera du genre « le vainqueur et le perdant sont fixés d’avance ». Le professeur m'a répondu qu'il ne le pense pas et que les «différends» ne seront pas connus avant … Rici

    Je précise que le prof Zamboni avait demandé aux « libérés » de suivre leur traitement habituel, afin de continuer à réguler le système immunitaire, pendant au moins 6 mois.
    C’est le cas pour l’époux de Joan Beal, qui est toujours sous Copaxone, plus de deux ans après l’opération.
    Bien sûr, plusieurs intervenants sur Thisisms avaient émis l’idée que Zamboni aurait donné ce conseil ….pour ne pas se mettre tout de suite les neuros à dos … Or, pour certains patients, il semble que le système immunitaire soit encore perturbé et que, dans ce cas, il serait plus prudent d’attendre qques mois avant de tout arrêter ! ( ???)
    Dans son post, Rici fait part de sa crainte que les neuros ne se servent de la prolongation du traitement pour minimiser l’impact de l’opération CCSVI … (???)

    D’après ce que j’en ai lu (sur Thisisms), les patients sont très partagés… certains, surtout ceux qui ont eu des résultats immédiats ont stoppé leur traitement du jour au lendemain, pour qques uns, depuis déjà deux ans… sans problèmes !
    Mais, là encore, cela dépend des patients, et aussi du traitement en cours : les « CRAB », sont les traitements les plus concernés …. (les immuno-suppresseurs, pour les SEP Progressives, semblent délaissés, mais il n’y a pas de consignes particulières et c’est selon le résultat obtenu, évidemment)
    Tysabri, dont le risque de LEMP s’accroit avec le nombre de perfs, a été abandonné chez deux ou trois intervenants, mais remplacé par Copaxone pour éviter « l’effet rebond », et après un minimum de 3 mois entre les deux traitements (si bien qu’il y en a (un ??) qui ont (a) décidé de ne rien reprendre, car leur (son) état continuait à s’améliorer …) A suivre !! ??? (et … se faire suivre …)

    En fait, si le traitement est bien supporté, pourquoi l’abandonner tout de suite ??? (sauf, si comme Manu, les symptômes ont pratiquement disparu : dans ce cas, en effet, pourquoi s’embêter avec les effets secondaires dont on ignore encore les conséquences … ?)


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    Message  Ellora Mer 28 Sep 2011 - 19:16

    Merci pour tous vos précieux conseils ! BETAFERON 4050415828
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    Message  Domyleen Jeu 29 Sep 2011 - 20:54



    Tu sais Ellora, ce ne sont pas des conseils, juste des infos sur des témoignages glanés sur d'autres forums, en particulier sur Thisisms .... (seuls les médecins comme Zamboni ou d'autres, impliqués dans le processus de "libération", peuvent éventuellement conseiller .... BETAFERON 4050415828

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      La date/heure actuelle est Jeu 28 Mar 2024 - 16:47