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4 participants

    autres maladies: SEP et Parkinson

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    daniele


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    autres maladies: SEP et Parkinson Empty autres maladies: SEP et Parkinson

    Message  daniele Lun 9 Jan 2012 - 17:59



    Vu sur "les moutons enragés"




    9 janvier 2012

    Posté par benjisousMédical et alimentation


    5 commentaires



    Et si c’était vrai et que la maladie était facile à soigner avant même son apparition?




    Article paru dans LE PARKINSONIEN INDÉPENDANT n°47  –  janvier 2012

    Et si la maladie de Parkinson n’était pas une patho­logie du cerveau, mais … une maladie infec­tieuse, qu’un patho­gène déclen­che­rait dans les intes­tins ? Emise depuis une dizaine d’années, cette hypo­thèse « incroyable » commence à devenir crédible. Or, une infec­tion, ça se soigne !

    […] L’origine de cette maladie neuro­dé­gé­né­ra­tive – comme Alzheimer – reste en effet incer­taine, ce qui recule d’autant la possi­bi­lité d’en venir à bout. Pour­tant, il y a moins de dix ans, le cher­cheur Heiko Braak, anato­miste et profes­seur à l’université de Franc­fort, formu­lait une hypo­thèse litté­ra­le­ment « incroyable » telle­ment elle allait à l’encontre de la vision clas­sique de la maladie de parkinson… Selon lui, non seule­ment la maladie de Parkinson serait la consé­quence d’une banale infec­tion par une bactérie ou un virus; mais la dégé­né­res­cence des neurones du cerveau ne serait qu’une consé­quence ultime d’un long processus amorcé des années aupa­ra­vant dans les intestins…

    Heiko Braak n’est pas un simple amateur. Au début des années 90, c’est lui qui décrivit l’évolution de la maladie d’Alzheimer au niveau cellu­laire. Anato­miste, son travail quoti­dien consiste à examiner des coupes cellu­laires de personnes autop­siées. Or, en 2003, il s’aperçoit que certaines personnes ont déve­loppé des lésions neuro­nales typiques de la maladie de Parkinson dans d’autres zones du cerveau que celle où ces lésions sont tradi­tion­nel­le­ment obser­vées (la « substance noire »), alors même que ces patients n’avaient pas été diag­nos­ti­qués malades…

    L’idée se forme alors en lui que la maladie pour­rait peut-​​être appa­raître en dehors de la substance noire, où elle ne migre­rait qu’ensuite, à mesure de son évolu­tion. L’examen attentif d’autres coupes va peu à peu lui confirmer : d’autres neurones du corps humain, ceux situés au niveau des l’intestins, présentent des lésions typi­que­ment parkin­so­niennes alors que la substance noire, elle, est indemne. En clair : la maladie est apparue ailleurs que dans le cerveau et avant de frapper celui-​​ci ! Et voila qui change tout. Car, dès lors, c’est une toute nouvelle vision de la maladie qui surgit : elle pour­rait avoir une origine infec­tieuse, proba­ble­ment au niveau du tube digestif. La maladie ne serait donc pas une fata­lité liée à l’âge ou à la géné­tique. Et surtout, comme la plupart des infec­tions, il serait possible de la guérir !

    […] Ainsi va dans ce sens l’observation récente d’un cas de régres­sion des symp­tômes carac­té­ris­tiques de la maladie de Parkinson à la suite d’un trai­te­ment par des anti­bio­tiques visant la bactérie intes­ti­nale Clos­tri­dium diffi­cile : un homme de 73 ans, diag­nos­tiqué parkin­so­nien depuis 4 ans, venu se faire soigner pour une consti­pa­tion chro­nique dans une clinique spécia­lisée dans les troubles diges­tifs à Sydney. « Nous suppo­sions que sa consti­pa­tion était la consé­quence d’une infec­tion intes­ti­nale. Après quelques semaines sous anti­bio­tiques, son transit était rede­venu normal », raconte Thomas Borody, gastro-​​entérologue qui l’a soigné. « Mais surtout, la personne qui prenait soin de ce patient à domi­cile est venue me raconter à quel point les symp­tômes de sa maladie avaient régressé. L’homme pouvait à nouveau faire des gestes de la vie courante comme s’essuyer avec une serviette ou sortir de la douche ! » Après un an, le malade avait retrouvé une véri­table auto­nomie dans sa vie quotidienne.

    Thomas Borody n’étant pas neuro­logue, il s’en est ouvert auprès de ses collègues spécia­listes qui ont confirmé l’amélioration spec­ta­cu­laire de l’état du malade. Quand d’autres patients se sont présentés avec les mêmes symp­tômes (la consti­pa­tion étant un des effets colla­té­raux les plus fréquents du Parkinson), il fut décidé de suivre au plus près ces malades. A ce jour, ils sont huit à avoir été ainsi traités. Un seul n’a pas répondu au trai­te­ment anti­bio­tique. Pour tous les autres, le retour à un transit digestif normal s’est accom­pagné d’une régres­sion des symp­tômes de la maladie de Parkinson.

    L’observation clinique rejoint donc le postulat de Heiko Braak : quelque chose se trame au niveau des intes­tins des patients. Pour les neuro­logues, ce n’est pas absurde, car les intes­tins sont entourés d’un nombre si grand de neurones (il y en a autant que dans la moelle épinière), qu’ils ont été surnommés le « second cerveau ». Et plusieurs obser­va­tions récentes renforcent encore cette idée. En 2010, une équipe de méde­cins fran­çais a décou­vert, en étudiant des biop­sies de côlons de parkin­so­niens, que les lésions habi­tuel­le­ment obser­vées dans le cerveau des malades se retrouvent à l’identique dans les neurones qui entourent l’appareil digestif…

    Plus trou­blant encore, « il semble que les neurones intes­ti­naux soient affectés des années avant le cerveau, et même bien avant les premiers symp­tômes de la maladie, explique Michael Gershon, le cher­cheur améri­cain de l’université Columbia à qui l’on doit l’expression de « second cerveau ». Certains font donc l’hypothèse que la maladie de Parkinson se déclare d’abord dans les intes­tins avant de remonter vers le cerveau » …

    A quoi ressem­ble­rait le nouveau scénario de la maladie de Parkinson ? « Le plus probable à mon sens est que tout cela commence par une infec­tion, sans doute d’origine alimen­taire » , avance Thomas Borody. « Les bacté­ries produisent des millions de molé­cules. Certaines peuvent traverser la barrière intes­ti­nale et se retrouver dans le corps humain » . C’est ainsi qu’un composé toxique attein­drait et atta­que­rait les neurones de l’appareil digestif.

    Quelle que soit l’origine de l’infection, la toxine bloque­rait la dégra­da­tion d’une protéine natu­rel­le­ment présente dans le corps humain, l’alphasynucléine. Chez les malades, cette protéine s’accumule jusqu’à former des struc­tures visibles au micro­scope, les corps de Loewy, qui seraient la cause de la mort des neurones. Peu à peu ces agré­gats de protéines se répan­draient dans le système nerveux. Le moteur de cette trans­mis­sion fait lui aussi l’objet de suppositions…

    L’une des plus célèbres et des plus intri­gantes est « l’hypothèse prion ». Le décou­vreur du prion, prix Nobel 1997, Stanley Prusiner, prend cette idée très au sérieux : « Il est possible que l’alphasynucléine soit une protéine prion qui forme des agré­gats et se transmet à des cellules saines, propa­geant la maladie » écrivait-​​il dès 2009.

    L’idée serait donc que la protéine subit un chan­ge­ment, chimique ou de forme tridi­men­sion­nelle et que ce soit ce chan­ge­ment, peut-​​être direc­te­ment provoqué par l’infection, qui amorce la propa­ga­tion des agré­gats toxiques d’un neurone à l’autre. Lesquels agré­gats fini­raient par atteindre le cerveau, et notam­ment la « substance noire »… la perte des neurones entrai­nant les signes cliniques de la maladie. Le tout pour­rait prendre plusieurs dizaines d’années. Le scénario est sédui­sant mais les zones d’ombre demeurent nombreuses. L’idée d’une infec­tion sera diffi­cile à soutenir tant qu’on n’aura pas trouvé l’agent respon­sable (bactérie, virus, ou toxine quel­conque); le méca­nisme de diffu­sion demeure mysté­rieux; la séquence des évène­ments, diffé­rente chez certains patients, ne fait pas consensus, etc…

    Cepen­dant « Si l’origine diges­tive se confir­mait, nous pour­rions détecter la maladie à un stade très précoce grâce aux biop­sies déjà prati­quées lors de colo­sco­pies » , estime Nicolas Bouvier, médecin-​​chercheur à Nantes. « Ce qui permet­trait de tester à nouveau un grand nombre de molé­cules neuro­pro­tec­trices sur lesquelles repo­saient de grands espoirs, mais qui ont été tous déçus, peut-​​être parce que les trai­te­ments ont été admi­nis­trés à des stades trop, tardifs de la maladie ».

    Dans la clinique de Thomas Borody, ont pense appli­quer une tech­nique qui a déjà fait ses preuves pour divers troubles intes­ti­naux : la trans­plan­ta­tion fécale. Il s’agit de trans­mettre la flore intes­ti­nale d’une personne saine à une personne malade. « C’est la seule solu­tion pour se débar­rasser de certaines bacté­ries patho­gènes, explique Thomas Borody. Avec les trai­te­ments anti­bio­tiques, il subsiste toujours des spores qui permettent aux bacté­ries patho­gènes de revenir lorsque l’on arrête le trai­te­ment ». Et si cela marchait, cela confir­me­rait qu’il s’agit bien d’une histoire de bactérie. Bien plus que la vali­da­tion d’une hypo­thèse auda­cieuse, ce serait un véri­table chan­ge­ment de para­digme, fertile en pers­pec­tives théra­peu­tiques. Car il auto­ri­se­rait de rêver à un trai­te­ment de la maladie de Parkinson avant même l’apparition des symp­tômes. Et quitte à rêver, pour­quoi ne pas rêver aussi de trans­poser le concept d’infection à d’autres mala­dies neuro­dé­gé­né­ra­tives (sclé­rose en plaque, Alzheimer, maladie de Huntington, syndrome de Guillain-​​Barré) …

    Mathieu NOWAK, Sciences et Vie novembre 2011 Repris par Jean GRAVELEAU graveleau.jean2@orange.fr

    Source: gp29.net via realnews
    Domyleen
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    Message  Domyleen Lun 9 Jan 2012 - 20:20



    Extrêmement intéressant!!! Merci Danièle pour cette info!

    Encore un changement de paradigme!

    Décidément les maladies "neurologiques" ne commenceraient pas dans le cerveau ... à suivre!!
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    arno


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    Message  arno Mar 10 Jan 2012 - 11:07

    Et encore la piste intestinale ......
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    jihana


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    autres maladies: SEP et Parkinson Empty BONJOUR A TOUS

    Message  jihana Mar 10 Jan 2012 - 12:02

    flower j'avais déjà lu que quand on veut être en bonne santé, il

    faut commencer par soigner son intestin..............

    çà pourrait bien être vrai.....On dit toujours qu'il

    faut éviter de souffrir de constipation................... Tout

    çà se confirmerait !!!!! à suivre
    Domyleen
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    Message  Domyleen Mar 10 Jan 2012 - 14:45


    Oui, il semble bien que l'intestin joue un rôle dans les maladies neuro ... (les "vers" intestinaux, en particulier, pour la SEP ... il y a eu qques études à ce sujet postées dans "discussion générale" et "autres traitements et recherches" ...)

    En parlant de constipation, ça m'a fait penser à qque chose que j'avais remarqué récemment, (j'en ai parlé à ma neuro la dernière fois .... et elle en a pris note, ça l'intéresse!) c'est que, alors que j'étais une "constipée chronique" depuis toujours, je ne le suis plus ... et cela depuis que je suis sous Avonex: ça correspond exactement à compter de ce moment! ??? (un effet secondaire plutôt sympa, ou ... une coïncidence???)

    ... Mais j'en ai toujours marre d'Avonex, et n'arrive pas à me décider à arrêter: j'avais appris, il y a 8 ans, qu'une femme que j'ai connue (elle était ado) quand je suis arrivée dans ma ville, il y a 30 ans, (elle n'y habite plus) avait une SEP et venait tout juste de commencer Avonex (une semaine avant, ou après moi), et hier, on m'a dit qu'elle a décidé d'arrêter le traitement, juste avant l'été: elle n'a plus de traitement, elle est fatiguée, mais se trouve en meilleure forme qu'avec le traitement, et vient même de reprendre son travail après 3 ans d'arrêt ... ??? Perso, j'ai pris une demi dose d'Avonex pendant 6 semaines, avant l'été (sans se concerter, nous faisons à peu près la même chose .. ?? Very Happy ), et voilà, j'ai fait une poussée mi-Juillet!!! L'été prochain, je pense arrêter! On verra ... Rolling Eyes
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    jihana


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    Message  jihana Mar 10 Jan 2012 - 15:02

    Je te comprends Domy, je n'ai eu que des bolus pendant

    35 ans de sep, jamais de traitement de fond, et il y a 3/4 ans

    un neuro a voulu tester méthotrexate (bien pour la polyarthrite) - un fiasco - que les effets secondaires ! au bout de

    qq mois, j'ai tout arrêté, et j'étais mieux sans - même mon médecin

    l'a constaté, donc plus rien depuis - quelquefois çà me fait peur d'être

    "sans filet", mais je me sens mieux, même si je traîne la papatte....

    A ce jour personne n'a pû me soulager, donc......................
    Domyleen
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    Message  Domyleen Mer 27 Fév 2013 - 23:47


    En résumé:

    L’observation clinique rejoint donc le postulat de Heiko Braak : quelque chose se trame au niveau des intes­tins des patients.
    (...) En 2010, une équipe de méde­cins fran­çais a décou­vert, en étudiant des biop­sies de côlons de parkin­so­niens, que les lésions habi­tuel­le­ment obser­vées dans le cerveau des malades se retrouvent à l’identique dans les neurones qui entourent l’appareil digestif…

    Plus trou­blant encore, « il semble que les neurones intes­ti­naux soient affectés des années avant le cerveau, et même bien avant les premiers symp­tômes de la maladie, (...)

    Certains font donc l’hypothèse que la maladie de Parkinson se déclare d’abord dans les intes­tins avant de remonter vers le cerveau » …


    Et tout comme pour des essais en cours actuellement (notamment aux USA) pour la SEP:

    Dans la clinique de Thomas Borody, on pense appli­quer une tech­nique qui a déjà fait ses preuves pour divers troubles intes­ti­naux : la trans­plan­ta­tion fécale. Il s’agit de trans­mettre la flore intes­ti­nale d’une personne saine à une personne malade. « C’est la seule solu­tion pour se débar­rasser de certaines bacté­ries patho­gènes, explique Thomas Borody. Avec les trai­te­ments anti­bio­tiques, il subsiste toujours des spores qui permettent aux bacté­ries patho­gènes de revenir lorsque l’on arrête le trai­te­ment ».
    Et si cela marchait, cela confir­me­rait qu’il s’agit bien d’une histoire de bactérie.
    Bien plus que la vali­da­tion d’une hypo­thèse auda­cieuse, ce serait un véri­table chan­ge­ment de para­digme, fertile en pers­pec­tives théra­peu­tiques. Car il auto­ri­se­rait de rêver à un trai­te­ment de la maladie de Parkinson avant même l’apparition des symp­tômes.
    Et quitte à rêver, pour­quoi ne pas rêver aussi de trans­poser le concept d’infection à d’autres mala­dies neuro­dé­gé­né­ra­tives (sclé­rose en plaque, Alzheimer, maladie de Huntington, syndrome de Guillain-​​Barré) …

    http://gp29.net/?p=2252

    Et cette hypothèse intéresse le Prix Nobel 1997, découvreur du prion!! (Donc, ce n'est pas une hypothèse de ... charlatan! ??

    Domyleen
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    Message  Domyleen Mar 21 Mar 2017 - 23:11

    arno a écrit: Et encore la piste intestinale ......

       C'est plus que jamais d'actualité:
       
        https://obesite.santelog.com/2017/02/14/microbiote-intestinal-des-bacteries-facteurs-de-maladie-dalzheimer/


       Des études de plus en plus nombreuses suggèrent une relation à double sens entre l’intestin ou précisément le microbiome intestinal et le cerveau -et ses pathologies neurodégénérescentes. Cette recherche de l’Université de Lund apporte sa pierre à l’ouvrage en apportant la preuve, chez l’animal, que certaines bactéries intestinales peuvent accélérer le développement de la maladie d’Alzheimer. Des résultats présentés dans les Scientific Reports qui ouvrent la voie à de nouvelles opportunités pour la prévention et le traitement de la maladie.
    Nos bactéries intestinales ont un impact majeur sur notre bien-être via l’interaction entre le système immunitaire, la muqueuse intestinale et notre régime alimentaire. C’est pourquoi la recherche se concentre de plus en plus sur le lien entre microbiote intestinal et maladies neurodégénérescentes dont la maladie d’Alzheimer et de Parkinson.
    Pas de bactéries, pas d’amyloïde ! Ici, en étudiant des souris en bonne santé et modèles d’Alzheimer, les chercheurs constatent que les souris « atteintes » de la maladie d’Alzheimer ont un microbiote différent des souris qui sont en bonne santé. Chez des souris privées totalement de microbiote (de bactéries), ils constatent des niveaux beaucoup plus faibles de bêta-amyloïde dans le cerveau, ces protéines qui forment ces agrégats typiques de la maladie d’Alzheimer. Pour préciser le lien entre la flore intestinale et l’apparition de la maladie, les chercheurs transfèrent alors des bactéries intestinales de souris malades vers des souris sans germes et montrent que les souris greffées développent alors plus de plaques bêta-amyloïdes dans le cerveau.
    Cette étude démontre, pour la première fois un lien de causalité direct entre les bactéries intestinales et la maladie d’Alzheimer. Les résultats suggèrent  en effet qu’il existe peut-être des moyens, via le microbiote, de prévenir la maladie ou de retarder son apparition.


    Source: Scientific Reports 08 February 2017 doi:10.1038/srep41802 

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