Christophe L Lun 4 Fév 2013 - 21:40
Oui Hélene, tu as bien compris. Il y a plusieurs retrovirus ou retrotransposons qui se "baladent" dans le génome. Par exemple, il y a quelques années, le Pr Thierry HEIDMAN a fait la une des publications en ayant reconstitué le retrovirus endogene qu'il a nomme phoenix. Ces éléments codent pour des protéines que l'on retrouve dans un domaine spécifique lésionel. Par exemple, pour la sep , Hervé a pris des éléments immunitaires de LCR de patiens sep et en les observant au micro a repéré des éléments retroviraux ou virions. Plus tard, François, Patrick ALLIEL et lui se sont servis de ces virions pour les mettre en contact avec des chromosomes de patiens sep. Et les virions sont tous allés sur le seul chromosome 7 dans le même "secteur", en q où se trouvait leur retrocodpn, HERVW7Q. Je pense qu'ils ont pu à ce moment établir l'unicité de lien. Ensuite il a fallu 15 ans pour en arriver où ils en sont actuellement.
L'une des questions qui se pose maintenant concerne l'aspect épigénétique sur lequel travaille Patrick ALLIEL, où l'on retrouve la chromatine qui supporte ces éléments codant et la façon de faire en sorte, par jeux d'éthilation, méthilation, phosphorilation, Sumoylation et ubiquitination, sur les sites propres de la chromatine supportant ces codons, les histones,afin que ces éléments du génom se sous expriment, voire ne s'exprime plus du tout, avec pour conséquence espérée, la fin du probleme causé. C'est la médecine de dans 20 ans, pour laquelle le NIH américain a investi plusieur milliards de dollars ! Marie Pascale, tu peux me corriger, je ne me formaliserai pas, le mal de tete me guette.
Et cette façon ne concerne pas que la seule SEP, mais les maladies avec un support génétique avéré. c'est le futur !
Mais aujourd'hui, il faut vaincre et tuer la SEP. Ca y est, je me suis emporté, je ne vais pas pouvoir trouver le sommeil.
@+ Christophe L