25 Juillet 2014. Source : Source: EurekaAlert Copyright ©2014 by AAAS, the science society (25/07/14)
Des scientifiques de la fondation de New York sur les cellules souches (NYSCF) se sont rapprochés d'un pas de l'élaboration d'une thérapie viable de remplacement cellulaire pour la SEP à partir des cellules des patients.
Pour la première fois, les chercheurs du NYSCF ont généré des lignes de cellules souches induites pluripotentes (IPS) à partir d'échantillons de peau de patients avec SEP progressive primaire et ont de plus développé un protocole accéléré de façon à transformer ces cellules souches en oligodendrocytes, les cellules générant de la myéline dans le système nerveux central, impliqué dans la SEP et dans dans beaucoup d'autres maladies.
Des protocoles existants pour générer des oligodendrocytes avaient demandé presque 6 mois pour en produire, limitant la capacité des chercheurs à mener leurs études. Cette étude a diminué ce temps environ de moitié, rendant cette capacité d'utiliser ces cellules en recherche beaucoup plus faisable.
Les cellules souches et les oligodendrocytes permettent aux chercheurs de "renverser le temps" et d'observer comment la SEP se développe et progresse, en révélant potentiellement la naissance de la maladie au niveau cellulaire, bien avant la survenue de symptômes. Ce protocole amélioré pour la génération d'oligodendrocytes fournira également une plateforme pour la mise en modèle de la maladie, le passage en revue des médicaments, et le remplacement des cellules endommagées dans le cerveau par des cellules saines issues de cette méthode.
"Nous sommes très proches de trouver de nouveaux traitements et même des remèdes à la SEP. La capacité augmentée de générer ces cellules impliquées dans la maladie va indubitablement accélérer la recherche pour la SEP et beaucoup d'autres maladies" a déclaré Susan L Salomon, directrice du NYSCF.
"Nous pensons que ce protocole aidera dans le domaine de la SEP et plus largement dans la communauté scientifique à la meilleure compréhension de la biologie des oligodendrocytes humains et du processus de myélinisation. C'est le premier pas vers des études excitantes : La capacité de générer des oligodendrocytes humains en grosses quantités servira comme outil sans précédent pour développer des stratégies de remyélinisation et l'étude de cellules spécifiques aux patients peut faire la lumière sur les mécanismes pathogènes intrinsèques qui mènent à la SEP progressive" a déclaré le Docteur Valentina Fossati, NYSCF, chercheuse Heimsley et principale rédactrice de cet article.
Dans la SEP, le revêtement protecteur des axones appelé myéline est endommagé et perdu. Dans cette étude, les scientifiques n'ont pas seulement amélioré le protocole pour générer des cellules créant de la myéline, mais ils ont montré que les oligodendrocytes issus de la peau de patients avec SEP primaire progressive étaient fonctionnels et par conséquent capables de créer leur propre myéline lorsqu'ils étaient placés dans des modèles murins. C'est un premier pas vers le développement de futures thérapies de transplantation autologue.
Cette avancée importante ouvre de nouvelles voies de recherche pour étudier la SEP et d'autres maladies. Les oligodendrocytes sont impliqués dans de nombreux désordres. Par conséquent cette recherche n'apporte pas seulement à l'étude de la sclérose en plaques, mais permet au NYSCF et aux autres chercheurs d'obtenir la capacité d'étudier tous les désordres démyélinisants du système nerveux central.
"les oligodendrocytes sont de plus en plus reconnus comme ayant un rôle clé dans le fonctionnement normal du système nerveux, et également dans la survenue de maladies neurodégénératives comme la SEP. Le nouveau travail de l'institut de recherche du NYSCF contribuera à améliorer notre connaissance de ces importantes cellules. De plus, être capable de générer une grosse quantité d'oligodendrocytes spécifiques du patient, supportera à la fois les thérapies de transplantation cellulaire pour les maladies démiélynisantes et l'identification de nouveaux types de médicaments pour traiter de tels désordres" a déclaré le Dr Lee Rubin, conseil scientifique du NYSCF et directeur de médecine à l'institut de cellules souches d'Harvard.
La SEP est une maladie chronique, inflammatoire, démyélinisante du système nerveux central, caractérisée par des épisodes récurrents de démyélinisation et des symptômes induits neurologiques. La SEP primaire progressive est la forme la plus sévère de la SEP, caractérisée par un déclin neurologique continu dès la survenue de la maladie.
Actuellement, il n'existe aucun traitement efficace ou de remède pour la SEP primaire progressive et les traitements concernent principalement la gestion des symptômes.
Des scientifiques de la fondation de New York sur les cellules souches (NYSCF) se sont rapprochés d'un pas de l'élaboration d'une thérapie viable de remplacement cellulaire pour la SEP à partir des cellules des patients.
Pour la première fois, les chercheurs du NYSCF ont généré des lignes de cellules souches induites pluripotentes (IPS) à partir d'échantillons de peau de patients avec SEP progressive primaire et ont de plus développé un protocole accéléré de façon à transformer ces cellules souches en oligodendrocytes, les cellules générant de la myéline dans le système nerveux central, impliqué dans la SEP et dans dans beaucoup d'autres maladies.
Des protocoles existants pour générer des oligodendrocytes avaient demandé presque 6 mois pour en produire, limitant la capacité des chercheurs à mener leurs études. Cette étude a diminué ce temps environ de moitié, rendant cette capacité d'utiliser ces cellules en recherche beaucoup plus faisable.
Les cellules souches et les oligodendrocytes permettent aux chercheurs de "renverser le temps" et d'observer comment la SEP se développe et progresse, en révélant potentiellement la naissance de la maladie au niveau cellulaire, bien avant la survenue de symptômes. Ce protocole amélioré pour la génération d'oligodendrocytes fournira également une plateforme pour la mise en modèle de la maladie, le passage en revue des médicaments, et le remplacement des cellules endommagées dans le cerveau par des cellules saines issues de cette méthode.
"Nous sommes très proches de trouver de nouveaux traitements et même des remèdes à la SEP. La capacité augmentée de générer ces cellules impliquées dans la maladie va indubitablement accélérer la recherche pour la SEP et beaucoup d'autres maladies" a déclaré Susan L Salomon, directrice du NYSCF.
"Nous pensons que ce protocole aidera dans le domaine de la SEP et plus largement dans la communauté scientifique à la meilleure compréhension de la biologie des oligodendrocytes humains et du processus de myélinisation. C'est le premier pas vers des études excitantes : La capacité de générer des oligodendrocytes humains en grosses quantités servira comme outil sans précédent pour développer des stratégies de remyélinisation et l'étude de cellules spécifiques aux patients peut faire la lumière sur les mécanismes pathogènes intrinsèques qui mènent à la SEP progressive" a déclaré le Docteur Valentina Fossati, NYSCF, chercheuse Heimsley et principale rédactrice de cet article.
Dans la SEP, le revêtement protecteur des axones appelé myéline est endommagé et perdu. Dans cette étude, les scientifiques n'ont pas seulement amélioré le protocole pour générer des cellules créant de la myéline, mais ils ont montré que les oligodendrocytes issus de la peau de patients avec SEP primaire progressive étaient fonctionnels et par conséquent capables de créer leur propre myéline lorsqu'ils étaient placés dans des modèles murins. C'est un premier pas vers le développement de futures thérapies de transplantation autologue.
Cette avancée importante ouvre de nouvelles voies de recherche pour étudier la SEP et d'autres maladies. Les oligodendrocytes sont impliqués dans de nombreux désordres. Par conséquent cette recherche n'apporte pas seulement à l'étude de la sclérose en plaques, mais permet au NYSCF et aux autres chercheurs d'obtenir la capacité d'étudier tous les désordres démyélinisants du système nerveux central.
"les oligodendrocytes sont de plus en plus reconnus comme ayant un rôle clé dans le fonctionnement normal du système nerveux, et également dans la survenue de maladies neurodégénératives comme la SEP. Le nouveau travail de l'institut de recherche du NYSCF contribuera à améliorer notre connaissance de ces importantes cellules. De plus, être capable de générer une grosse quantité d'oligodendrocytes spécifiques du patient, supportera à la fois les thérapies de transplantation cellulaire pour les maladies démiélynisantes et l'identification de nouveaux types de médicaments pour traiter de tels désordres" a déclaré le Dr Lee Rubin, conseil scientifique du NYSCF et directeur de médecine à l'institut de cellules souches d'Harvard.
La SEP est une maladie chronique, inflammatoire, démyélinisante du système nerveux central, caractérisée par des épisodes récurrents de démyélinisation et des symptômes induits neurologiques. La SEP primaire progressive est la forme la plus sévère de la SEP, caractérisée par un déclin neurologique continu dès la survenue de la maladie.
Actuellement, il n'existe aucun traitement efficace ou de remède pour la SEP primaire progressive et les traitements concernent principalement la gestion des symptômes.