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    Societé Canadienne de la SEP: (Rappel Interferons).

    Domyleen
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    Message  Domyleen Lun 9 Aoû 2010 - 22:32



    Avonex


    Avonex (interféron bêta-1a) est un type de protéine, appelée « interféron bêta », qui est obtenue par génie génétique (série de techniques utilisées pour réunir des segments d’ADN), à partir de lignées de cellules de mammifères.
    L’interféron bêta est élaboré de façon naturelle dans l’organisme, en réponse à l’action de divers facteurs déclencheurs, dont les virus.
    Avonex exerce ses effets en bloquant l’activité de certaines cellules immunitaires et en limitant leur passage dans le système nerveux central, où elles participent à la réaction inflammatoire et s’attaquent à la myéline (gaine isolante qui protège les fibres nerveuses et favorise leur bon fonctionnement).

    INDICATIONS ET USAGE CLINIQUE

    Santé Canada a homologué Avonex en 1998 pour le traitement de la forme cyclique (poussées-rémissions) de SP, dans le but de freiner la progression de la maladie, de diminuer la fréquence des poussées de SP et de réduire le nombre et le volume des lésions cérébrales mises en évidence par l’imagerie par résonance magnétique (IRM). L’IRM s’avère un outil extraordinaire pour visualiser le cerveau, la moelle épinière et d’autres parties du corps. Elle est souvent utilisée dans la SP pour repérer les zones d’inflammation.

    En 2003, Santé Canada a homologué Avonex pour le traitement des personnesdont l’état risque d’évoluer vers une SP cliniquement certaine (SPCC), dans lebut de retarder l’apparition de cette maladie et de diminuer le nombre et levolume des lésions cérébrales actives révélées par l’IRM.
    Avonex ne peut êtreprescrit qu’aux patients dont l’état risque d’évoluer vers une SPCC qui présentent
    des lésions à l’IRM cérébrale. De plus, avant d’instituer un traitement par
    Avonex, il convient d’éliminer toute autre maladie possible.

    DOSE

    La dose recommandée de Avonex est de 30 µg, une fois par semaine.

    ADMINISTRATION

    Avonex est administré par auto-injections intramusculaires (dans un muscle), une fois par semaine. Ce médicament est offert dans une seringue pré-remplie.

    EFFETS INDÉSIRABLES

    Les effets indésirables les plus fréquents de Avonex comprennent le syndrome pseudogrippal (fatigue, frissons, fièvre, douleurs musculaires et sudation). La plupart d’entre eux ont tendance à disparaître avec le temps.

    Parmi les effets indésirables moins fréquents, mentionnons des réactions aupoint d’injection (oedème, rougeur, changement de couleur et douleur), certains troubles du foie, du sang et de la thyroïde, ainsi que des réactions allergiques etla dépression.

    ANTICORPS NEUTRALISANTS

    Chez certaines personnes traitées par l’interféron bêta, il y a production d’anti- corps neutralisants. On ne sait pas toutefois si ces anticorps « neutralisent » complètement les bienfaits cliniques du traitement, quoique certaines études aient montré qu’une augmentation de leur nombre était associée à une diminution de l’efficacité du traitement.
    Le nombre d’anticorps observé chez les personnes traitées par Avonex est moindre que celui qui a été mesuré chez les personnes traitées par les deux autres interférons bêta. Les recherches se poursuivent dans ce domaine ainsi que sur la mise au point d’une méthode standardisée pour déceler ces anticorps.

    NUMÉRO D’IDENTIFICATION DU MÉDICAMENT

    02237770 ; 02269201 pour les seringues pré-remplies

    REMBOURSEMENT DU COÛT

    Une bonne partie du coût du médicament peut être remboursée aux personnes qui répondent aux critères de prescription, et ce, en vertu de régimes d’assurance privée ou collective ou de programmes de médicaments provinciaux.

    CRITÈRES DE REMBOURSEMENT

    L’aide financière accordée varie selon les provinces et les assureurs privés. Pour être remboursée, une personne doit, dans la plupart des cas, être atteinte d’une forme cyclique (poussées-rémissions) active de SP (ayant subi au moins une ou deux poussées dans l’année ou les deux années précédant le début du traitement) et être ambulatoire. La définition du terme « ambulatoire » varie selon les programmes de médicaments provinciaux et les régimes d’assurance privée ou collective.

    L’Ontario et le Québec remboursent le coût de Avonex aux personnes qui sont exposées à un risque élevé de SP et qui répondent à des critères précis. Pour obtenir de plus amples renseignements sur le remboursement des traitements de la SP, veuillez communiquer avec votre division, au 1 800 268-7582, ou avec le bureau du gouvernement provincial le plus près de chez vous (Les numéros de téléphone sont répertoriés sous Pour obtenir de plus amples renseignements sur les régimes d’assurance-médicaments provinciaux).

    RÉSULTATS DES ESSAIS CLINIQUES

    Essais cliniques

    Note :
    De nombreux essais cliniques ont été menés sur chacun des médicaments modificateurs de l’évolution de la SP. Nous livrons ci-dessous les résultats de ceux sur lesquels se sont basés
    1) Santé Canada, pour homologuer les médicaments aux fins de prescription et de vente au Canada,
    2) les ministères provinciaux de la Santé, pour inclure ces médicaments dans leur programme de médicaments remboursables ou pour élargir leurs critères d’admissibilité.

    Essais cliniques sur la forme cyclique (poussées-rémissions) de SP

    Étude MSCRG
    MSCRG:
    Multiple Sclerosis Collaborative Research Group Study (Étude du groupe de recherche coopérative sur la sclérose en plaques)

    Dans cet essai, 301 personnes présentant une forme cyclique (pousséesrémissions) de SP ont été traitées par Avonex à une dose de 30 μg, une fois par semaine, ou ont pris un placebo (substance inactive), pendant plus de deux ans.
    Selon les résultats de l’étude, Avonex a permis d’allonger la période de temps écoulé avant une progression soutenue des incapacités ; la proportion de patients ayant progressé a été réduite de 37 pour cent (21,97 pour cent contre 34,9 pour cent).
    Avonex a également réduit la fréquence des poussées de 18 à 32 pour cent, comparativement au placebo ainsi que le nombre de lésions cérébrales mises en évidence par l’IRM1. [JACOBS, L.D., et autres. Ann Neurol, vol. 39, 1996, p. 285-294.]

    Essais cliniques : épisode unique évoquant la SP

    Étude CHAMPS
    CHAMPS : Controlled High-Risk Subjects Avonex Multiple Sclerosis Prevention Study (Étude contrôlée sur Avonex visant à prévenir la SP chez des personnes dont le risque de développer cette maladie était élevé)

    Cette étude avait pour but de voir si Avonex pouvait réduire le taux d’apparition d’une SP cliniquement certaine chez les personnes ayant présenté un seul épisode de troubles neurologiques évoquant la SP (par ex., un trouble lié au nerf optique, au cervelet ou à la moelle épinière), mais chez qui on n’avait pas encore diagnostiqué la SP.
    Au total, 383 personnes ont été traitées par Avonex ou ont reçu le placebo durant une période allant jusqu’à trois ans. Le traitement par Avonex a entraîné une réduction de 44 pour cent du risque de subir une seconde poussée dans le cours de cette période de trois ans2.
    [JACOBS, L.D., et autres. N Engl J Med, vol. 343, p. 898-904.]

    ESSAIS CLINIQUES EN COURS

    Un certain nombre d’essais cliniques sur les cinq modificateurs de l’évolution de la SP sont actuellement en cours. Ils ont pour but d’évaluer l’efficacité de doses différentes de ces médicaments et de voir si l’association de plusieurs d’entre eux pourrait être bénéfique. Pour obtenir de plus amples renseignements sur les essais cliniques en cours, veuillez consulter le site Web de la Société canadienne de la sclérose en plaques, à l’adresse www.scleroseenplaques.ca, et cliquer sur « Recherche ».

    COMPAGNIE PHARMACEUTIQUE

    Biogen Idec Canada 3, Robert Speck Parkway Mississauga (Ontario) L4Z 2G5

    AUTRES RENSEIGNEMENTS

    Source de renseignements supplémentaires à l’intention des personnes atteintes de SP : Alliance SEP, 1 888 456-2263.
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    Message  Domyleen Lun 9 Aoû 2010 - 22:58



    Betaseron

    Betaseron
    (interféron bêta-1b) est un type d’interféron bêta obtenu par génie génétique (série de techniques utilisées pour réunir des segments d’ADN), à partir de lignées de cellules bactériennes. L’interféron bêta est élaboré de façon naturelle dans l’organisme, en réponse à l’action de divers facteurs déclencheurs, dont les virus. Betaseron exerce ses effets en bloquant l’activité de certaines cellules immunitaires et en limitant leur passage dans le système nerveux central, où elles participent à la réaction inflammatoire et s’attaquent à la myéline (gaine isolante qui protège les fibres nerveuses et favorise leur bon fonctionnement).

    INDICATIONS ET USAGE CLINIQUE

    Santé Canada a homologué Betaseron en 1995 pour le traitement de la forme cyclique (poussées-rémissions) de SP, chez les personnes ambulatoires, dans le but de diminuer la fréquence des poussées. La forme cyclique (pousséesrémissions) de SP se caractérise par une alternance de poussées et de rémissions partielles ou complètes.

    En 1999, Santé Canada homologuait Betaseron pour le traitement des personnes atteintes d’une forme progressive secondaire de SP, dans le but de
    freiner l’aggravation des incapacités et de réduire la fréquence des poussées.

    L’état d’environ la moitié des personnes atteintes d’une forme cyclique (pousséesrémissions) commence à se détériorer dans les dix premières années suivant le diagnostic. Il est alors possible que leurs incapacités s’aggravent progressivement et que des poussées continuent de survenir. Ce type d’évolution est connue sous le nom de « progressive secondaire ».

    Santé Canada a également homologué Betaseron pour le traitement des personnes dont l’état risque d’évoluer vers une SP cliniquement certaine (SPCC) et qui présentent au moins deux lésions à l’IRM cérébrale. Ce traitement vise à retarder l’apparition d’une SPCC. Cela dit, avant d’instaurer un traitement par Betaseron, il convient d’éliminer toute autre maladie possible.

    DOSE


    La dose recommandée de Betaseron pour la forme cyclique (poussées-rémissions) et pour la forme progressive secondaire est de 250 μg, tous les deux jours.

    ADMINISTRATION


    Betaseron est administré par auto-injections sous-cutanées (sous la peau), tous les deux jours. Il est présenté sous forme de poudre dans un flacon accompagné d'une seringue pré-remplie de diluant (solution saline à laquelle le médicament (poudre) doit être mélangé.)

    EFFETS INDÉSIRABLES

    Les effets indésirables les plus fréquents de Betaseron comprennent le syndrome pseudogrippal (fatigue, frissons, fièvre, douleurs musculaires et sudation) et des réactions au point d’injection (oedème, rougeur, changement de couleur et douleur). La plupart d’entre eux ont tendance à disparaître avec le temps.

    Parmi les effets indésirables moins fréquents, mentionnons certains troubles du
    foie, du sang et de la thyroïde, ainsi que des réactions allergiques et la dépression.

    ANTICORPS NEUTRALISANTS

    Certaines personnes traitées par l’interféron bêta développent des anticorps neutralisants. On ne sait pas toutefois si ces anticorps « neutralisent » complètement les bienfaits cliniques du traitement, quoique certaines études aient montré qu’une augmentation de ces anticorps était associée à une diminution de l’efficacité du traitement. Les recherches se poursuivent dans ce domaine ainsi que sur la mise au point d’une méthode standardisée pour déceler ces anticorps.

    NUMÉRO D’IDENTIFICATION DU MÉDICAMENT
    02169649

    REMBOURSEMENT DU COÛT

    Une bonne partie du coût du médicament peut être remboursée aux personnes qui répondent aux critères de prescription, et ce, en vertu de régimes d’assurance privée ou collective ou de programmes de médicaments provinciaux.

    Le programme Combler l’écart a été mis sur pied dans le but d’apporter une aide financière aux personnes qui sont assurées ou qui participent à un programme gouvernemental de co-assurance ou dont le régime d’assurance prévoit une franchise. Pour en apprendre davantage sur le sujet, composer le
    1 800 977-2770.

    CRITÈRES DE REMBOURSEMENT

    L’aide financière accordée varie selon les provinces et les assureurs privés.
    Pour être remboursée, une personne doit, dans la plupart des cas, être atteinte d’une forme cyclique (poussées-rémissions) active de SP (ayant subi au moins une ou deux poussées dans l’année ou les deux années avant le début du traitement) et être ambulatoire. La définition du terme « ambulatoire » varie selon les programmes de médicaments provinciaux et les régimes d’assurance privée ou collective.

    Pour obtenir de plus amples renseignements sur le remboursement des traitements de la SP, veuillez communiquer avec votre division, au 1 800 268-7582, ou avec le bureau du gouvernement provincial le plus près de chez vous (Les numéros de téléphone sont répertoriés sous Pour obtenir de plus amples renseignements sur les régimes d’assurance-médicaments provinciaux).

    RÉSULTATS DES ESSAIS CLINIQUES

    Essais cliniques

    Note :
    De nombreux essais cliniques ont été menés sur chacun des médicaments modificateurs de l’évolution de la SP. Nous livrons ci-dessous les résultats de ceux sur lesquels se sont basés
    1) Santé Canada, pour homologuer les médicaments aux fins de prescription et de vente au Canada,
    2) les ministères
    provinciaux de la Santé, pour inclure ces médicaments dans leur programme de médicaments remboursables ou pour élargir leurs critères d’admissibilité.

    Essais cliniques sur la forme cyclique (poussées-rémissions) de SP

    Groupe d’étude SP sur l’interféron bêta :
    Dans l’essai clinique de ce groupe, 372 personnes atteintes d’une forme cyclique (poussées-rémissions) de SP ont reçu soit Betaseron, à une dose de
    1,6 mUI ou de 8 mUI, soit un placebo (substance inactive), durant deux ans.
    Comparées au groupe placebo, les personnes traitées par Betaseron ont vu le nombre de leurs poussées annuel diminuer d’environ 30 pour cent3.
    [THE IFNB MULTIPLE SCLEROSIS STUDY GROUP. Neurology, vol. 43, 1993, p. 641-643.]

    Comparativement au placebo, Betaseron a aussi permis de réduire de 80 pour
    cent l’activité de la SP, mise en évidence par l’imagerie par résonance magnétique
    (IRM)4. [PATY, D.W., et D.K., LI. Neurology, vol. 43, no 4, 1993, p. 662-667.]
    L’IRM est un outil extraordinaire pour visualiser le cerveau, la moelle épinière et
    d’autres parties du corps. Elle est souvent utilisée dans la SP pour repérer les
    zones d’inflammation.

    Essais cliniques dans la SP progressive secondaire

    Étude européenne sur la forme progressive secondaire de SP:
    Dans cette étude, 718 personnes atteintes d’une forme progressive secondaire de SP ont reçu Betaseron ou un placebo durant une période allant jusqu’à trois ans. Comparé au placebo, Betaseron a permis d’allonger la période de temps écoulé avant une progression soutenue des incapacités de neuf à douze mois et de réduire la fréquence des poussées de 31 pour cent5.
    [EUROPEAN STUDYGROUP ON INTERFERON B-1B IN SECONDARY PROGRESSIVE MS. Lancet,vol. 352, 1998, p. 1491-1497.]

    Une autre analyse des clichés d’IRM a révélé
    que Betaseron avait réduit le nombre de nouvelles lésions, comparativement au placebo.
    [MILLER, D.H., et autres. Ann Neurol, vol. 46, 1999, p. 850-859.]
    Les résultats de la dernière analyse (suivi moyen de 35 mois) ont confirmé que l’effet positif de Betaseron sur les poussées et sur la progression de l’incapacité était supérieur à celui du placebo.
    [KAPPOS, L. et autres. Neurology, vol. 57, 2001,
    p. 1969-1975.]

    Étude nord-américaine sur la forme progressive secondaire

    L’étude nord-américaine sur Betaseron a réuni 939 personnes atteintes d’une forme progressive secondaire de SP. Betaseron a réduit la fréquence des poussées
    et le nombre de lésions cérébrales révélées par l’IRM. Cela dit, on n’a pas observé de différence significative entre le traitement par Betaseron et le
    placebo pour ce qui est de l’allongement de la période de temps écoulé avant une progression soutenue des incapacités.
    [NORTH AMERICAN STUDY GROUP ON INTERFERON BETA-1B IN SECONDARY PROGRESSIVE MS.
    Neurology, vol. 63, 2004, p. 1788-1795.]

    Essais cliniques : épisode unique évoquant la SP

    Étude BENEFIT/

    BENEFIT : Betaferon in Newly Emerging Multiple Sclerosis for Initial Treatment (Emploi de Betaferon comme traitement initial des nouveaux cas de SP)

    Cette étude avait pour but de voir si Betaseron pouvait réduire le taux d’apparition
    d’une SP cliniquement certaine chez les personnes ayant subi un seul épisode de troubles neurologiques évoquant la SP (par ex., un trouble lié au nerf optique, au cervelet ou à la moelle épinière) et présentant au moins deux lésions cérébrales qui n’avaient eu aucune manifestation clinique, mais qui ont été mises en évidence par l’IRM.
    Au total, 468 personnes ont été traitées par Betaseron ou ont reçu un placebo durant une période allant jusqu’à deux ans. La probabilité d’apparition d’une SP cliniquement certaine pendant la durée de l’étude s’élevait à 45 pour cent dans le groupe placebo, alors qu’elle s’établissait à 38 pour cent dans le groupe Betaseron ; la réduction du risque absolu et la réduction du risque relatif étaient de 17 pour cent et de 38 pour cent, respectivement.
    [KAPPOS, L., et autres. Neurology, vol. 67, 2006, p. 1242-1249.]

    ESSAIS CLINIQUES EN COURS

    Un certain nombre d’essais cliniques sur les cinq modificateurs de l’évolution de la SP sont actuellement en cours. Ils ont pour but d’évaluer l’efficacité de doses différentes de ces médicaments et de voir si l’association de plusieurs d’entre eux pourrait être bénéfique. Pour obtenir de plus amples renseignements sur les essais cliniques en cours, veuillez consulter le site Web de la Société canadienne de la sclérose en plaques, à l’adresse www.scleroseenplaques.ca, et cliquer sur « Recherche ».

    COMPAGNIE

    Bayer HealthCare Produits pharmaceutiques PHARMACEUTIQUE 77, rue Belfield Toronto (Ontario) M9W 1G6

    AUTRES RENSEIGNEMENTS
    Source de renseignements supplémentaires à l’intention des personnes atteintes de SP : SEP LeParcours, 1 800 977-2770.
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    Message  Domyleen Lun 9 Aoû 2010 - 23:29



    Extavia


    L’Extavia
    (interferon bêta-1b) est un interféron bêta fabriqué à partir de cellules bactériennes, au moyen de techniques de recombinaison de l’ADN (série de procédures utilisées pour lier des fragments d’ADN).

    L’interféron bêta est une protéine produite naturellement dans l’organisme en réponse à certains facteurs déclencheurs comme un virus. L’Extavia agit principalement sur la SP en inhibant l’activité de certaines cellules immunitaires et en restreignant le passage de ces cellules dans le système nerveux central où elles provoquent de l’inflammation et détériorent la myéline (gaine isolante des fibres nerveuses qui favorise le bon fonctionnement de ces dernières).

    INDICATIONS ET EMPLOI

    Santé Canada a approuvé l’utilisation de l’Extavia en 2009 pour le traitement des personnes qui présentaient un premier épisode de démyélinisation (syndrome clinique isolé – SCI) et dont les clichés d’IRM montraient au moins deux lésions cliniquement silencieuses, typiques de la SP. Ce traitement a pour but de freiner l’évolution du SCI vers une SP définie. Avant d’amorcer un traitement par l’Extavia, il est recommandé d’exclure la présence de toute autre maladie.

    L’Extavia a également été approuvé dans le but de réduire la fréquence des poussées cliniques chez les patients ambulatoires atteints d’une forme cyclique (poussées-rémissions) de sclérose en plaques. Cette forme de SP se caractérise par des épisodes neurologiques récurrents suivis de rémissions partielles ou complètes.

    L’Extavia a aussi été approuvé pour ralentir la progression de l’incapacité et réduire la fréquence des poussées cliniques chez les personnes présentant une forme progressive secondaire de sclérose en plaques.

    POSOLOGIE

    La dose recommandée d’Extavia, tant pour la forme cyclique que pour la forme progressive secondaire de SP, est de 0,25 mg (8 millions d’UI) tous les deux jours. Le traitement des personnes présentant un SCI commence par une faible dose qui est augmentée graduellement tous les deux jours jusqu’à la dose maximale de 8 millions d’UI.

    ADMINISTRATION

    L’Extavia est administré par injection sous-cutanée (sous la peau) tous les deux jours par le patient lui-même (auto-injection). Chaque seringue contient un solvant (solution saline dans le cas de l’Extavia) à mélanger avec le médicament présenté sous forme de poudre.


    EFFETS INDÉSIRABLES

    Les effets indésirables les plus couramment observés chez les patients sous Extavia comprennent des symptômes pseudo-grippaux (fatigue, frissons, fièvre, douleurs musculaires et sudation) et certaines réactions au point d’injection (œdème, rougeur, décoloration de la peau et douleur). La plupart de ces symptômes ont tendance à s’atténuer au fil du temps. On observe plus rarement des troubles hépatiques, sanguins et thyroïdiens ainsi que des réactions allergiques et la dépression.

    ANTICORPS NEUTRALISANTS

    Certaines personnes traitées par un interféron bêta présentent des anticorps neutralisants (AcN). On ignore toujours si ces derniers « neutralisent » complètement les bienfaits cliniques du traitement. Certaines études ont laissé supposer que plus le nombre d’AcN est élevé, moins le traitement est efficace. La recherche se poursuit dans ce domaine, tout comme le processus d’élaboration d’un test de dépistage normalisé des AcN.

    NUMÉRO D’IDENTIFICATION DU MÉDICAMENT (DIN) :

    02337819

    REMBOURSEMENT DU COÛT D’EXTAVIA

    Le coût d’Extavia est en grande partie remboursé par les régimes d’assurance santé collectifs, privés et publics aux personnes qui répondent aux critères liés à la prescription de ce médicament.

    Pour accéder au programme SOINSEXTRA, soit le programme de soutien aux patients traités par l’Extavia, composer le 1‑888‑557‑5050 ou visiter le www.extavia.ca. Grâce à ce programme, les participants à un régime de coassurance peuvent bénéficier d’une aide financière.

    CRITÈRES DE REMBOURSEMENT

    Le montant d’aide financière accordé pour l’achat de médicaments varie d’une province à l’autre et d’un régime privé à l’autre.

    Dans la plupart des cas, le remboursement est accordé aux personnes qui présentent une forme cyclique (poussées-rémissions) active de SP (au moins une ou deux poussées au cours de l’année ou des deux années qui ont précédé le début du traitement) et qui sont ambulatoires.
    Soulignons que la définition du terme « ambulatoire » peut différer selon le régime d’assurance-médicaments provincial et le régime d’assurance privée ou collective concerné.

    Pour en apprendre davantage sur le remboursement du coût des médicaments, adressez-vous à votre division de la Société de la SP, au 1‑800‑268‑7582, ou au bureau du gouvernement de votre province (les numéros de téléphone apparaissent sous Pour obtenir de plus amples renseignements sur les régimes d’assurance-médicaments provinciaux.

    RÉSULTATS DES ESSAIS CLINIQUES


    L’Extavia est identique au Betaseron, et les résultats des essais sur ce médicament sont les memes
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    Message  Domyleen Lun 9 Aoû 2010 - 23:50



    Rebif

    Rebif (interféron bêta-1a) est un type d’interféron bêta obtenu par génie génétique (série de techniques utilisées pour réunir des segments d’ADN), à partir de lignées de cellules de mammifères.

    L’interféron bêta est élaboré de façon naturelle dans l’organisme, en réponse à l’action de divers facteurs déclencheurs, dont les virus. Rebif exerce ses effets en bloquant l’activité de certaines cellules immunitaires et en limitant leur passage dans le système nerveux central, où elles participent à la réaction inflammatoire et s’attaquent à la myéline (gaine isolante qui protège les fibres nerveuses et favorise leur bon fonctionnement).

    INDICATIONS ET USAGE CLINIQUE

    Santé Canada a homologué Rebif en 1998 pour le traitement des formes récu-rentes de SP (soit des formes caractérisées par des poussées, telles la forme cyclique (poussées-rémissions) et la forme progressive secondaire qui s’accompagne de poussées), dans le but de diminuer la fréquence et la gravité des poussées, de freiner l’aggravation des incapacités physiques, de restreindre le recours aux stéroïdes, de réduire le nombre d’hospitalisations attribuables à la SP ainsi que le nombre de lésions cérébrales mises en évidence par l’imagerie par résonance magnétique (IRM).

    La forme cyclique (poussées-rémissions) de SP se caractérise par une alternancede poussées et de rémissions partielles ou complètes. L’état d’environ la moitié des personnes atteintes d’une forme cyclique (poussées-rémissions) commence à se détériorer dans les dix premières années suivant le diagnostic. Il est alors possible que leurs incapacités s’aggravent progressivement et que des poussées continuent de survenir. Ce type d’évolution est connue sous le nom de
    « progressive secondaire ».

    Rebif n’a pas affecté la progression des incapacités chez les personnes atteintes d’une forme progressive de SP. Mais selon les essais cliniques, lorsque cette
    forme de SP s’accompagne de poussées, Rebif fait diminuer le nombre de poussées et l’activité IRM de la maladie, comparativement au placebo.

    DOSE


    La dose couramment prescrite est de 44 μg, administrée à raison de trois fois par semaine. Rebif est également offert à la dose de 22 μg, également administrée trois fois par semaine.

    ADMINISTRATION

    Rebif est administré par auto-injections sous-cutanées (sous la peau), à raison de trois fois par semaine. Ce médicament est présenté dans une seringue préremplie.

    EFFETS INDÉSIRABLES

    Les effets indésirables les plus fréquents de Rebif comprennent un syndrome pseudogrippal (fatigue, frissons, fièvre, douleurs musculaires et sudation) et des réactions au point d’injection (oedème, rougeur, changement de couleur et douleur). La plupart d’entre eux ont tendance à disparaître avec le temps.

    Parmi les effets indésirables moins fréquents, mentionnons certains troubles du
    foie, du sang et de la thyroïde, ainsi que des réactions allergiques et la dépression.

    ANTICORPS NEUTRALISANTS

    Certaines personnes traitées par l’interféron bêta développent des anticorps neutralisants. On ne sait pas toutefois si ces anticorps « neutralisent » complètement les bienfaits cliniques du traitement, quoique certaines études aient montré qu’une augmentation de ces anticorps était associée à une diminution de l’efficacité du traitement. Les recherches se poursuivent dans ce domaine ainsi que sur la mise au point d’une méthode standardisée pour déceler ces anticorps.

    NUMÉRO D’IDENTIFICATION DU MÉDICAMENT

    Rebif — 22 μg 02237319
    Rebif — 44 μg 02237320
    Rebif — trousse de départ 02281708
    Rebif — cartouche multidose de 66 μg 02318253
    Rebif — cartouche multidose de 132 μg 02318261

    REMBOURSEMENT DU COÛT

    Une bonne partie du coût du médicament peut être remboursée aux personnes qui répondent aux critères de prescription, et ce, en vertu de régimes d’assurance privée ou collective ou de programmes de médicaments provinciaux.

    Le Programme Soutien personnalisé offre une aide financière aux personnes atteintes de SP qui choisissent de prendre Rebif. Pour en savoir davantage sur ce programme, veuillez composer le
    1 877 777-3243 (service en français) ou le
    1 888 677-3243 (service en anglais).

    CRITÈRES DE REMBOURSEMENT

    L’aide financière accordée varie selon les provinces et les assureurs privés. Pour être remboursée, une personne doit, dans la plupart des cas, être atteinte d’une forme cyclique (poussées-rémissions) active de SP (ayant subi au moins une ou deux poussées dans l’année ou les deux années avant le début du traitement) et être ambulatoire.
    La définition du terme « ambulatoire » varie selon les programmes de médicaments provinciaux et les régimes d’assurance privée ou collective.

    Pour obtenir de plus amples renseignements sur le remboursement des traitements de la SP, veuillez communiquer avec votre division, au 1 800 268-7582, ou avec le bureau du gouvernement provincial le plus près de chez vous (Les numéros de téléphone sont répertoriés sous Pour obtenir de plus amples renseignements sur les régimes d’assurance-médicaments provinciaux).

    RÉSULTATS DES ESSAIS CLINIQUES

    Essais cliniques


    Note :
    De nombreux essais cliniques ont été menés sur chacun des médicaments modificateurs de l’évolution de la SP. Nous livrons ci-dessous les résultats de ceux sur lesquels se sont basés
    1) Santé Canada, pour homologuer les médicaments aux fins de prescription et de vente au Canada,
    2) les ministères
    provinciaux de la Santé, pour inclure ces médicaments dans leur programme de
    médicaments remboursables ou pour élargir leurs critères d’admissibilité.

    Essais cliniques sur la forme cyclique (poussées-rémissions) de SP

    Étude PRISMS:
    PRISMS : Prevention of Relapses and Disability by Interferon beta-1a Subcutaneously in Multiple Sclerosis (Prévention des poussées et des incapacités dans la sclérose en plaques, par des injections sous-cutanées d’interféron bêta-1a)

    L’étude PRISMS a permis de comparer les effets de Rebif administré à deux doses différentes (44 μg et 22 μg, trois fois par semaine) à ceux d’un placebo (substance inactive) chez 560 personnes atteintes de la forme cyclique (poussées-rémissions) de SP. Durant les deux années de l’étude, les deux doses de Rebif se sont montrées plus efficaces que le placebo quant à la diminution du nombre et de la fréquence des poussées de SP. Le nombre de poussées a diminué d’environ un tiers chez les patients qui ont été traités par la dose la plus élevée de Rebif.

    De plus, la progression de l’incapacité a été ralentie dans les groupes Rebif, et la proportion de patients qui n’ont subi aucune poussée était plus élevée dans ces groupes que dans le groupe placebo13. [PRISMS STUDY GROUP. Lancet, vol. 352, 1998, p. 1498-1504.] Un autre compte rendu des résultats des examens d’IRM a révélé que Rebif avait réduit le nombre de lésions cérébrales, comparativement au placebo14. [LI, D.K., et autres. Ann Neurol, vol. 46, 1999, p. 197-206.]

    RÉSULTATS DES ESSAIS CLINIQUES


    Essais cliniques : épisode unique évoquant la SP


    Étude ETOMS
    ETOMS: Effects of Early Treatment on Conversion to Definite MS (Effets du traitement précoce sur le développement d’une SP certaine). Cette étude a porté sur les effets de Rebif sur 308 personnes atteintes de SP,dont l’état risquait d’évoluer vers une SP cliniquement certaine, mais chez qui la maladie n’avait pas encore été diagnostiquée.

    Après deux années de traitement,les participants du groupe traité étaient moins nombreux (34 pour cent) à
    avoir développé une SP cliniquement certaine que ceux du groupe témoin (45pour cent), ce qui représente une réduction du risque de 24 pour cent. Rebif a
    également eu un effet positif sur la fréquence des poussées et sur les résultats de l’IRM, comparé au placebo
    [COMI, G. et autres. Lancet, vol. 357, 2001, p. 1576-1582.]

    Essais cliniques dans la SP progressive secondaire

    Étude SPECTRIMS

    SPECTRIMS : Secondary-Progressive Efficacy Clinical Trial of Recombinant Interferon beta-1a in MS (Essai clinique sur l’ef.cacité de l’interféron bêta-1a recombinant dans la SP progressive secondaire)

    Dans l’étude SPECTRIMS, 618 personnes atteintes d’une forme progressive secondaire de SP ont été traitées soit par Rebif soit par un placebo, durant trois ans. Les résultats montrent que Rebif n’a pas freiné l’évolution de la maladie.
    Il a cependant permis de réduire le nombre de poussées de SP16, comparativement au placebo.
    [SPECTRIMS STUDY GROUP. Neurology, vol. 56, 2001, p. 1496-1504.]
    Il a également été associé à une diminution du nombre de lésions cérébrales mises en évidence par l’IRM17. [LI, D.K., et autres. Neurology, vol. 56, 2001, p. 1505-1513.]

    ESSAIS CLINIQUES EN COURS:

    Un certain nombre d’essais cliniques sur les cinq modicateurs de l’évolution de la SP sont actuellement en cours. Ils ont pour but d’évaluer l’efficacité de doses différentes de ces médicaments et de voir si l’association de plusieurs d’entre eux pourrait être bénéfique.

    Pour obtenir de plus amples renseignements sur les essais cliniques en cours, veuillez consulter le site Web de la Société canadienne de la sclérose en plaques, à l’adresse www.scleroseenplaques.ca, et cliquer sur « Recherche ».

    COMPAGNIE PHARMACEUTIQUE EMD

    Serono Canada Inc. 1075, chemin North Service Ouest, bureau 100 Oakville (Ontario) L6M 2G2

    AUTRES RENSEIGNEMENTS


    Source de renseignements supplémentaires à l’intention des personnes atteintes de SP : Programme Soutien Personnalisé, au 1 877 777-3243 (service en français) ou 1 888 677-3243 (service en anglais).
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    Message  Invité Mar 10 Aoû 2010 - 0:10

    Domyleen a écrit:

    ... obtenu par génie génétique (série de techniques utilisées pour réunir des segments d’ADN), à partir de lignées de cellules de mammifères. ou de bactéries


    PItin, encore des OGM, ss ma peau, et moi qui suis contre, je me fais piquouzer par des OGM ? Quelle horreur, j'arrête tt (Tysabri c'est pas mx !!!). les neuro ne le disent jamais, c'est pr eux une telle évidence, à moins q'ils ne l'ignorent... Les 3/4 des médocs ou vaccins complexes st maintenant synthétisés par génie génétique.

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