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    Le rôle des CELLULES T dans la perte AXONALE

    Domyleen
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    Message  Domyleen Ven 10 Sep 2010 - 10:54


    En page d'accueil d'Arsep ("dans la presse spécialisée")

    Sources: ncbi - PubMed et msif.org

    Archives trimestre 1
    Archives trimestre 2



    Les cellules T sont associées à la perte axonale diffuse dans la moelle épinière des patients SEP.


    Androdias G et collaborateurs, France. Annals of Neurology, Aout 2010.

    La Sclérose en Plaques (SEP) a longtemps été considérée comme une pathologie inflammatoire démyélinisante dans laquelle les axones (prolongements des neurones, entourés par la gaine de myéline) étaient relativement épargnés. En fait, il a été montré ces dix dernières années que l’atteinte axonale au cours de la SEP était sans doute à l’origine de la progression du handicap.

    Il est donc fondamental de mieux en comprendre les mécanismes. Dans ce contexte, l’objectif de notre travail était de caractériser la démyélinisation, la réponse inflammatoire et l’atteinte axonale sur des prélèvements obtenus par autopsie de moelle épinière et issus de 18 patients SEP en phase progressive (et 5 sujets contrôles), et de rechercher d’éventuels liens entre ces différents processus.

    Nous avons confirmé l’existence d’une perte axonale diffuse dans la substance blanche, à distance des plaques de démyélinisation, estimée en moyenne à 25% par rapport aux contrôles.


    Nous avons également mis en évidence l’existence d’une inflammation diffuse de la substance blanche dominée par les cellules macrophagiques (cellules immunitaires) et non pas par les lymphocytes T qui étaient plutôt rares. A l’inverse, il existait une inflammation importante dans les méninges avec une forte représentation des lymphocytes T. Sur le plan statistique, il existait une corrélation significative entre la perte axonale et la densité de l’infiltration macrophagique dans la substance blanche d’une part et la densité de l’infiltration lymphocytaire T dans les méninges d’autre part.

    Ces résultats suggèrent qu’il persiste une réaction inflammatoire lors de la phase progressive de la SEP et que celle-ci est possiblement impliquée dans l’atteinte axonale diffuse. Cependant cette réaction inflammatoire est différente de celle observée au cours de la phase rémittente (avec poussées) de la SEP, ce qui pourrait expliquer que les traitements de fond disponibles à l’heure actuelle aient une efficacité prouvée sur la réduction de la fréquence des poussées mais moindre sur la progression du handicap.


    Ce travail a été réalisé avec le soutien financier de la Fondation ARSEP. Le Pr. Christian Confavreux, membre du comité Médico-Scientifique de la Fondation ARSEP y a contribué.
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    Message  Domyleen Sam 7 Mai 2011 - 17:51



    Sur MS RC:

    D'aprés une étude, un traitement potentiel pour la SEP pourrait tuer les cellules du cerveau.

    Les chercheurs de la Faculté de médecine et de dentisterie de l'Université de l'Alberta ont découvert que certaines cellules T "protectrices" peuvent tuer les neurones. Cette conclusion est importante car un type spécifique de cellules T est vanté dans la communauté médicale comme un traitement potentiel de la sclérose en plaques et autres maladies auto-immunes.

    Dr Fabrizio Giuliani et son collègue, post-doctorant, Yohannes Haile, tous deux de la Division de neurologie, ont collaboré à cette recherche sur les leucocytes qui a été récemment publiée dans le Journal de biologie
    .
    «L'utilisation des cellules T était considérée comme un traitement potentiel des maladies auto-immunes», explique le Dr Giuliani. "Mais ces cellules qui sont censées être régulatrice, lorsqu'elles sont activées, peuvent tuer. Entre nos mains, du moins, nous avons constaté qu'elles ont pu tué les neurones. Donc, c'est très important. Dans les publications sur la SEP, ils ont commencé à parler de l'utilisation de la perfusion de ces cellules en tant que traitement. Cette possibilité doit être étudiée plus en profon,deur, car ces cellules seraient utilisées comme une thérapie pour patients atteints de SEP. "

    La découverte a été fortuite, dit Giuliani.
    «Nous étions en train d'utiliser certaines des cellules que nous avons décrit ici comme témoin dans notre projet de recherches. Et puis, les cellules T avaient quelque chose d'intéressant, quelque chose que nous n'attendions pas. En fait, nous attendions la réponse exactement opposée de la part de ces cellules .

    «Nous cherchions comment un type spécifique de cellules T pourrait empêcher la mort neuronale et puis nous avons découvert qu'elles causaient la mort ... Ce sont les meilleurs résultats: Lorsque vous vous attendez à quelque chose de différent, puis vous observez un phénomène étonnant"

    Les lymphocytes T sont très importants - leur rôle principal est d'attaquer les virus ou les bactéries étrangères et de réguler ou de maintenir la tolérance du système immunitaire. Toutefois, lorsque la tolérance des cellules T est perturbée, cela peut provoquer des maladies auto-immunes.

    Les chercheurs dans la communauté médicale ont pensé que s'ils pouvaient recueillir soigneusement les cellules T régulatrices et les injecter chez les patients atteints de maladies auto-immunes, ces lymphocytes T pourraient garder les maladies auto-immunes sous contrôle. Le travail avec des modèles de laboratoire qui ont la SEP et ont été traités avec des cellules T a été prometteur. Cependant sur l'homme, des études récentes de cellules humaines ont montré des sous-groupes différents de cellules T - dont certains n'ont pas une fonction de régulation.

    Giuliani et Haile ont travaillé avec différentes sous-populations de cellules T et ont découvert que certaines étaient toxiques pour les neurones. Giuliani et son collègue sont les premiers chercheurs en médecine à démontrer que l'activation d'un type spécifique de cellules T peut provoquer la mort des cellules du cerveau.

    Ils veulent continuer leur travail dans ce domaine afin de déterminer pourquoi certains lymphocytes T se comportent de cette façon.
    "Nous voulons pousser la recherche plus loin. Nous voulons continuer cette histoire dans une tentative d'essayer de résoudre le mystère."

    Leur recherche a été financée par: la Société canadienne de la SEP, la University of Alberta Hospital Foundation et les Instituts canadiens de recherche en santé.
    Source: Science Daily Copyright © 1995-2010 ScienceDaily LLC (07/05/11)

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