Dans le "Télégramme" de St John's, Canada:
Le Télégramme: 19/08/2011
Est-ce le moment de laisser Zamboni (s'élancer) sur la glace? (Bon, j’ai traduit en voulant garder "l'esprit" du texte, et je me pose toujours la question de savoir si l’auteur, par ce trait d’humour a voulu simplement s’amuser en utilisant les sarcasmes des détracteurs de Zamboni, ou si , lui aussi voulait se moquer : en effet, une (machine) Zamboni est une surfaceuse, c'est-à-dire un véhicule qui refait et lisse la surface des patinoires..) Au contraire, devrions-nous renoncer au très controversée «traitement de libération» pour la sclérose en plaques (SEP), découvert par le chirurgien vasculaire italien, le Dr Paolo Zamboni?
Il ya un an, la chirurgie - qui consiste à ouvrir des veines dans le cou et la poitrine - a été saluée comme un traitement miracle pour les personnes atteintes de SEP. La théorie est que la procédure empêcherait le sang de stagner dans le cerveau et de causer des lésions et aini que les inflammations associées aux symptômes de la SEP.
Des centaines de patients atteints de SEP sont allés en Inde, en Pologne et dans d'autres pays pour recevoir le traitement. C'est une procédure douloureuse au cours de laquelle des stents et des ballonnets sont placés dans les veines déterminées afin d’améliorer l'écoulement du sang. Les patients affirment que la douleur est de courte durée.
La semaine dernière, une étude internationale sur les gènes a renforce la preuve que la sclérose en plaques est en fait une maladie auto-immune. Cela a soulevé davantage de questions sur la validité de la théorie de Zamboni.
Il préconise le traitement de libération – ainsi que ceux qui l’ont subi - - et sont toujours inflexibles sur ses avantages. Un partisan de Saint-Jean, Michael Duffy, a déclaré au « Télégramme », cette semaine que la procédure avait changé sa vie.
Mais le message venant de Zamboni et de ses partisans, a changé dans une certaine mesure :. Ils citent, essentiellement, des études qui suggèrent que la constriction des vaisseaux sanguins - connue comme insuffisance veineuse céphalorachidienne chronique, ou IVCC - serait seulement un des symptômes de la SEP, chez certains patients, même si elle (IVCC) est particulièrement répandue dans les cas graves. En d'autres termes, il s'agit plus d'un symptôme que d’une cause.
Le traitement de libération n'est pas parfait. La procédure est invasive, et quelques patients ont rapporté des complications. De même, il existe des preuves que l'efficacité s'estomperait chez certains patients quand les veines commencent à se refermer à nouveau.
Néanmoins, la recherche préliminaire suggère toujours que le traitement de libération marche dans une grande majorité de cas.
Une petite étude sur 15 patients, effectuée par des chercheurs de l'Université de Buffalo ont trouvé la semaine dernière que la procédure a, non seulement atténué les symptômes, mais aussi provoqué des changements observables concernant la diminution, à cause de l’inflammation, du volume du cerveau..
«Bien que nous ne pouvons pas recommander ce type de thérapie sur la base cette petite étude, de façon certaine, cela encourage à examiner plus attentivement lors d’études plus importantes , si ce genre de traitement peut être bénéfique", a déclaré le neurologue Robert Zivadinov, cité par CTV News .
Et des études plus vastes sont en cours.
Notre province attend des résultats dans quelques mois sur une étude qui suit les bénéficiaires locaux du traitement de libération. Et l'Alberta vient d'annoncer une vaste basé sur le Web qui permettra d'observer à la fois la libération et la non-libération de patients.
Donc, nous n’avons pas - du moins, pas encore – la réponse à notre question..
Laissons la recherche suivre son cours. Et quand les résultats d’études commenceront à affluer suite au nombre croissant de « libérations », un meilleur schéma commencera à émerger.
http://www.thetelegram.com/Opinion/Editorial/2011-08-19/article-2714309/Opening-veins/1
