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La sclérose en plaques progresse plus rapidement chez les Afro-Américains (que dans le reste de la population américaine)
Une étude récente a mis en évidence que la sclérose en plaques (SEP) chez les Afro-Américains progresse beaucoup plus rapidement que chez les patients atteints de SEP caucasienne.
Les Afro-Américains atteints de SEP démontrent une activité inflammatoire plus élevée et une accumulation plus rapide d'incapacité que les Américains de race blanche atteints de SP. Ils ont également une plus grande lésion de la structure rétinienne.
Malgré les travaux antérieurs, peu d'études se sont intéressées aux différences de volume des sous-structures cérébrales au fil du temps dans ces deux groupes. Cette étude a évalué 56 personnes (28 afro-américaines et 28 caucasiennes américaines) sur une période moyenne de 4,61 ans. Ces patients ont reçu des IRM cérébrales 3T à contraste annuel amélioré.
En outre, 116 Afro-Américains et 116 Américains de race caucasienne ont été suivis avec Tomographie en Cohérence Optique (OCT) pour une période moyenne de 4,43 ans.
Les résultats ont montré que les taux d'atrophie du cerveau entier, de la substance grise et de la substance blanche étaient significativement différents entre les races, les patients afro-américains présentant une atrophie environ deux fois plus rapide qu'un patient de race blanche caucasien. L'atrophie thalamique et l'atrophie de la couche rétinienne étaient nettement plus rapides chez les patients afro-américains atteints de SEP.
Les chercheurs ont conclu que les patients atteints de SEP afro-américaine présentent une neurodégénérescence plus rapide avec une perte neuro-axonale cérébrale et rétinienne accélérée que les patients atteints de SEP caucasienne. Ces résultats corroborent la progression clinique plus rapide observée chez les patients afro-américains atteints de SEP et suggèrent qu'ils pourraient bénéficier d'une approche thérapeutique plus agressive.
Source: MS-UK 02/05/2018
La sclérose en plaques progresse plus rapidement chez les Afro-Américains (que dans le reste de la population américaine)
Une étude récente a mis en évidence que la sclérose en plaques (SEP) chez les Afro-Américains progresse beaucoup plus rapidement que chez les patients atteints de SEP caucasienne.
Les Afro-Américains atteints de SEP démontrent une activité inflammatoire plus élevée et une accumulation plus rapide d'incapacité que les Américains de race blanche atteints de SP. Ils ont également une plus grande lésion de la structure rétinienne.
Malgré les travaux antérieurs, peu d'études se sont intéressées aux différences de volume des sous-structures cérébrales au fil du temps dans ces deux groupes. Cette étude a évalué 56 personnes (28 afro-américaines et 28 caucasiennes américaines) sur une période moyenne de 4,61 ans. Ces patients ont reçu des IRM cérébrales 3T à contraste annuel amélioré.
En outre, 116 Afro-Américains et 116 Américains de race caucasienne ont été suivis avec Tomographie en Cohérence Optique (OCT) pour une période moyenne de 4,43 ans.
Les résultats ont montré que les taux d'atrophie du cerveau entier, de la substance grise et de la substance blanche étaient significativement différents entre les races, les patients afro-américains présentant une atrophie environ deux fois plus rapide qu'un patient de race blanche caucasien. L'atrophie thalamique et l'atrophie de la couche rétinienne étaient nettement plus rapides chez les patients afro-américains atteints de SEP.
Les chercheurs ont conclu que les patients atteints de SEP afro-américaine présentent une neurodégénérescence plus rapide avec une perte neuro-axonale cérébrale et rétinienne accélérée que les patients atteints de SEP caucasienne. Ces résultats corroborent la progression clinique plus rapide observée chez les patients afro-américains atteints de SEP et suggèrent qu'ils pourraient bénéficier d'une approche thérapeutique plus agressive.
Source: MS-UK 02/05/2018