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    HANDICAP et plan de RIGUEUR:

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    HANDICAP et plan de RIGUEUR: Empty HANDICAP et plan de RIGUEUR:

    Message  Domyleen Ven 23 Juil 2010 - 23:45


    Paru dans Libération:

    Société 21/07/2010
    «Rigueur» : la preuve par les handicapés

    Par JEAN-MARIE BARBIER Président de l’Association des paralysés de France

    Le 6 juillet, François Baroin annonçait un report de la revalorisation de l’allocation adulte handicapé (AAH) : en lieu et place de l’augmentation promise par Nicolas Sarkozy de 25% sur cinq ans, elle se fera en six ans. L’année prochaine, elle ne sera donc que de 3% au lieu de 4,5% comme prévu. Cette mesures pour réduire le déficit est totalement inacceptable pour l’Association des paralysés de France (APF), et à plusieurs titres !


    D’abord, parce que c’est une promesse du candidat puis du président Sarkozy, renouvelée à plusieurs reprises, et finalement non tenue. Ensuite, parce qu’il n’y avait déjà pas de quoi pavoiser, cette augmentation ne permettant pas à des personnes survivant déjà sous le seuil de pauvreté de le dépasser en cinq ans (encore moins en six). Encore, parce que le Président et le gouvernement font miroiter des réformes - tant auprès des personnes concernées qu’auprès du grand public - qui se retournent contre les personnes bénéficiaires ou, si elles sont un tant soit peu «avantageuses», sont reportées ! Enfin, parce que s’attaquer aux personnes les plus fragiles et précaires - ici les personnes en situation de handicap bénéficiaires de l’AAH - pour réduire le déficit public est proprement scandaleux et inhumain : elles ont déjà la tête sous l’eau parce qu’elles doivent vivre avec moins de 700 euros par mois et subissent de plein fouet l’injustice des mesures de santé publique.

    Cette mesure politiquement symbolique et économiquement absurde et injuste amène à alerter l’opinion sur le fait que, non, les personnes en situation de handicap ne sont pas des privilégiées ! Et que, oui, elles font partie de tous les exclus qui aujourd’hui sont les premières victimes de la crise ! Elle amène aussi logiquement à se demander ce qu’il en est des droits économiques et sociaux - à l’emploi, à la santé, à un revenu décent, affirmation de la solidarité de la collectivité… - en France, à l’heure de la «rigueur» !
    Force est de constater que ces droits sont aujourd’hui mis à mal par une société qui tend vers l’individualisme et qui, prise dans l’étau des déficits croissants de l’Etat et des organismes sociaux, demande aux publics qui ont le plus besoin des prestations de solidarité d’en payer le prix fort. Les stratégies politiques de responsabilisation des citoyens pour les dépenses publiques - de la responsabilité collective à la responsabilité individuelle - conduisent inexorablement à la culpabilisation. Si vous avez un handicap, c’est de votre faute, donc vous devez payer les frais afférents. Si vous êtes malades, idem. Les publics les plus fragiles sont condamnés à payer toujours plus : le prix de leur fragilité !

    De fait, il ne fait pas bon avoir besoin de soins et ne pas avoir les moyens financiers adéquats, ce qui est le cas de centaines de milliers de personnes handicapées, malades, pauvres… On assiste à la disparition progressive du droit à la santé pour tous, qui passe par le démantèlement de notre système de santé : franchises médicales, augmentation du forfait journalier, déremboursement de médicaments, prix des mutuelles de plus en plus élevé. De même, le droit au travail pour tous est un leurre. Travailler «plus» ? Encore faut-il déjà pouvoir travailler ! Et pouvoir travailler, cela signifie ne pas devenir un travailleur pauvre ou être victime du chômage. Cela signifie ne pas être discriminé du fait de son origine, de son handicap, de sa maladie… Cela signifie «pouvoir» au sens propre, c’est-à-dire «être en capacité de», ce qui n’est pas le cas de centaines de milliers de personnes du fait de leur état de santé, de leur handicap, voire de leur état d’exclusion sociale.

    En découle, en partie, le droit à des «moyens convenables d’existence» ! A l’heure où le Smic ne suffit plus pour assumer toutes les charges et vivre correctement, que dire des allocations diverses et variées, AAH, pensions d’invalidité ou vieillesse, et autre RSA, bien en deçà du Smic et du seuil de pauvreté ? Les publics fragiles et précaires intègrent la multiplication des contraintes en silence et vivent en devant choisir entre manger et se soigner, par exemple, ou encore entre une aide à l’autonomie et payer ses factures… Pourtant, toutes ces personnes ne veulent pas la charité, juste la solidarité. Et participer à la vie de la société, par exemple, grâce à un revenu d’existence imposable !
    Moins de droits, plus de contraintes financières, et tout ça pesant sur les personnes qui ont des besoins légitimes et prioritaires : comment pouvons-nous, au sein de notre société dite «moderne», voire «modèle», accepter le démantèlement de notre cohésion sociale et la remise en cause des droits fondamentaux au nom du sacro-saint déficit public ?
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    Message  izuba Sam 24 Juil 2010 - 9:08

    Merci Domyleen, j'allais justement le poster.

    C'est scandaleux. En fauteuil roulant, je fais appel à une femme de ménage que je paye de ma poche parce que les aides techniques ne sont pas prises en charge avant l'âge de 60 ans alors que j'ai une carte d'invalidité...Ne sont prises en charge que les aides humaines (toilette, habillage...).

    J'habite une maison que j'ai entièrement réaménagé sans aide parce que le conseil de l'équipe pluridisciplinaire (une jeune sortant de l'école) a décidé que je devais vivre en appartement en ville.....Alors que j'ai crée 2 emplois ici et sûrement un 3è en 2011.

    Alors sans jambe c'est déjà pas facile mais il faut en plus avoir un moral d'acier et un portefeuille bien garni. Alors j'ai adhéré à l'APF pour rejoindre un mouvement qui a une certaine visibilité plutôt que de me plaindre seule dans mon coin.

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    Message  Invité Sam 24 Juil 2010 - 11:38



    Lamentable, minable

    Moi ça fait 10 mois (10) q j'ai fait une demande pr un macaron handi dt je ne sais mm pas si je vais l'obtenir !

    Ms je suis contente pq ce matin je suis passée à la mairie, suis tombée sur l'adjointe au maire qui est une copine, lui ai expliqué q mes voisins étaient en train de barricader un terrain qui ne leur appartient pas (proprio a disparu depuis des lustres) et q'ils se st dc attribués, m'empêchant désormais de me garer au plus proche de l'entrée de ma maison. Elle m'a dit q'en pp la mairie donnait permis de construire sur la base de la "bonne foi" des demandeurs, ms q là il y avait abus, et q'elle allait tt bloquer. Et en plus, ils vt se faire semoncer, perdre 500m2 de terrain/jardin dt je n'ai rien à f... ms q'ils se st attribués de mm depuis des lustres, ms qui ft partie du mm lot... I am happy. Voilà c'est dommage, ms il faut tjs se battre contre les cons. Les cons existent, il faut user de ttes les lois possibles pr les empêcher de ns nuire.

    Et BRAVO pr ta ténacité !
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    Message  Domyleen Lun 26 Juil 2010 - 0:42


    L'experte de la souffrance au travail « discriminée » puis virée

    Par Augustin Scalbert | Rue89 | 22/07/2010

    Créatrice de la première consultation sur la souffrance au travail, Marie Pezé est victime de tensions liées à son handicap.

    Avec son livre « Ils ne mouraient pas tous mais tous étaient frappés », la psychologue Marie Pezé a contribué à rendre public le problème de la souffrance au travail.
    C'est du passé : sa consultation est condamnée depuis qu'elle a reçu, mardi, une lettre de licenciement après des années de bras de fer avec la direction de l'hôpital qui l'employait.

    Son histoire est d'une ironie confondante : alors qu'elle reçoit des salariés en souffrance au Centre d'accueil et de soins hospitaliers (Cash) de Nanterre (Hauts-de-Seine), Marie Pezé est licenciée après avoir tenté, en vain, d'obtenir des aménagements de son poste de travail, qui la faisait souffrir.

    Psychanalyste et docteur en psychologie, Marie Pezé a créé sa consultation, la première de France, en 1997. Elle est handicapée à 80%, un handicap physique qu'elle nous demande de ne pas évoquer. « La première fiche de la médecine du travail date de 1999 », raconte-t-elle. « Il y en a eu trois au total. A chaque fois, mon cas s'était aggravé. »

    L'hôpital ne réalise pas les aménagements demandés
    Voici par exemple ce que préconise en 2003 un médecin du travail qui la déclare « apte sur poste aménagé » :
    · « pas de port de charges,
    · aide à la gestion des dossiers, courriers et photocopies,
    · déplacements limités : aide, vestiaire à proximité,
    · pas de gestes fins et répétés : dictaphone pour courrier, utilisation d'oreillette téléphonique,
    · secrétariat aidant. »
    Mais la direction du Cash n'effectue pas les aménagements demandés par la médecine du travail pour ce poste à mi-temps. Marie Pezé est souvent en arrêt maladie. Quand elle exerce -sa consultation accueille 900 patients par an, dont un tiers travaillent dans le même hôpital qu'elle-, ses patients la voient répondre au téléphone, faire des photocopies, porter des dossiers…

    Outre ses patients, des magistrats, des médecins du travail ou des psychologues constatent aussi ses conditions d'exercice : pour obtenir le certificat de spécialisation en psychopathologie du travail, dont Marie Pezé est responsable pédagogique, ils assistent à ses consultations.
    Des journalistes et des parlementaires la sollicitent
    Des élus, des documentaristes ou des personnalités diverses, intéressés par les pathologies que la psychologue a contribué à mettre en lumière, viennent aussi, avec l'accord des patients.

    L'automne dernier, le journaliste Jean-Robert Vialet l'interroge dans sa très belle série documentaire sur France 2, « La Mise à mort du travail », qui obtient le prix Albert-Londres 2010. Les députés UMP auditionnent Marie Pezé dans une commission parlementaire et l'interrogent pour leur site Lasouffranceautravail.fr.

    Mais au Cash, seuls les médecins ont droit à un secrétariat et à une imprimante dans leur bureau. Marie Pezé, malgré son handicap, doit aller au bout du couloir, et porter ses dossiers elle-même : quoique docteur, elle n'est pas médecin.
    Début 2009, une psychologue du travail qui recevait les employés de l'hôpital (1 500 fonctionnaires, médecins et contractuels) s'en va. Elle n'est pas remplacée avant 18 mois.
    « Depuis son départ, j'ai récupéré les salariés qu'elle prenait en charge », raconte Marie Pezé.
    Le Cash doit faire des économies

    Le 7 avril 2010, elle écrit au directeur de l'hôpital pour, une fois de plus, lui « faire mesurer la nécessité de recruter rapidement un psychologue du travail en remplacement » de la précédente. Deux pages de rappel à la loi et de détails, dont ceux-ci :
    « Les agents du Cash sont, du fait même de la population prise en charge par l'institution, confrontés à des situations de violence qu'il ne faut pas banaliser : incendies avec morts, crimes, tentatives de meurtre, viols, coups et blessures, injures, insultes, provocations, incivilités… »

    Le directeur, nommé un an plus tôt avec mission de faire des économies, répond le jour-même :
    « Madame,
    Vous avez oublié parmi les destinataires le premier président de la Cour des comptes. Cette noble institution pense qu'il y a aussi des efforts à faire dans les hôpitaux en matière de gestion. »
    Marie Pezé n'est donc pas la seule à souffrir des restrictions budgétaires.

    Le 16 juin 2010, un médecin du travail la déclare « inapte définitive ». « Inapte à mon poste, pas à mon travail », dit la psychologue.
    « Je faisais le même tableau clinique que mes patients »
    La direction du Cash ne communique pas sur le licenciement de Marie Pezé. C'est l'avocate de l'hôpital, Me Anne-Françoise Abecassis, qui s'en charge :
    « Mme Pezé a été licenciée en raison d'une inaptitude physique constatée par le médecin du travail. Elle ne souhaitait pas être reclassée. Au contraire, elle a clairement exprimé qu'elle attendait ce licenciement. Les écrits en témoignent. »

    Pour des raisons juridiques, Marie Pezé refuse de commenter les propos de l'avocate. Simple réponse :
    « Je faisais le même tableau clinique que mes patients. »
    A propos des demandes d'aménagement du poste de travail de Marie Pezé, que l'hôpital était légalement dans l'obligation d'effectuer, l'avocate botte en touche :
    « Je ne connais pas l'historique de ce dossier, j'en ai été saisie très récemment. Mais elle a refusé un autre bureau, car elle voulait un environnement très immédiatement médicalisé. »

    Marie Pezé répond qu'elle reçoit des patients « qui font des poussées d'hypertension et des malaises ».
    La direction : « C'est une perte pour l'établissement »
    Ils iront désormais les faire ailleurs, puisque Me Abecassis confirme que la consultation de Marie Pezé, qui a la particularité d'être psychologue clinicienne, sera supprimée :
    « Mais tout le monde s'accorde à dire que c'est une perte pour l'établissement. »
    L'avocate rappelle que la psychologue « a exprimé qu'elle est très fatiguée physiquement, psychiquement » et ajoute, énigmatique, qu'elle n'a pas envie d'en dire plus que ce que Marie Pezé dit elle-même sur son état.

    La psychologue, renvoyée à un an et demi de la retraite, perd du même coup tous les emplois afférents : ses fonctions de responsable pédagogique, d'experte devant les tribunaux, et d'enseignante à l'université.
    Elle s'apprête à déposer plainte contre l'hôpital. Ses avocats réfléchissent au motif : « Harcèlement » ? « Discrimination au handicap » ?
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    Message  Invité Lun 26 Juil 2010 - 9:31


    Et il s'agit du secteur hospitalier, qui devrait être le premier intéressé par ce q'elle fait pr les malades de douleur ! Cette situation serait hilarante, si elle ne prêtait plutôt à pleurer. Et si on décidait de la soutenir ? En envoyant des mails à la direction de cet hostau ??? Ou aux resp qui ont décidé de la virer ? La souffrance ça ns concerne aussi.
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    Message  Lara Lun 26 Juil 2010 - 10:21



    C'est vraiment scandaleux!


    Oui, on devrait soutenir cette psychologue!

    Et dire qu'en même temps, on voit des affiches dans tous les établissements publics:" La fonction publique recrute des travailleurs handicapés,signalez votre handicap si vous êtes déjà dans la fonction publique..."

    Des beaux discours, tout ça, mais en réalité, la fonction publique est un très mauvais employeur en cas de vrais pépins de santé.
    On essaye avant tout de se débarrasser des "canards boiteux", j'en connais quelque chose...

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    Message  izuba Lun 26 Juil 2010 - 10:42

    Marie Pezé est très connue pour son expérience...qui devrait pouvoir servir puisque la pénibilité doit rentrer en ligne de compte pour l'âge de la retraite.
    C'est bien sûr scandaleux, mais avant de vouloir la soutenir il faudrait lui demander son avis.

    A propos du recrutement d'handicapés dans le service public:
    Il y a 2 ans l'INRA (Institut National Recherche Agronomie) recrute 250 handicapés, je me rue sur les annonces en pensant que j'avais vraiment une chance puisque j'ai les diplômes requis en agronomie. Mais malheureusement il fallait avoir de bonnes jambes pour le travail en terrain accidenté, de bonnes vue et ouie pour les observations, de bonnes mains pour taper les rapports, une bonne diction pour communiquer avec les équipes.....

    C'était à hurler de rire....ou à pleurer (mais je préfère en rire) parce que l'énigme consistait à trouver quel handicap on pouvait bien avoir pour prétendre à ces postes....Qui à défaut de candidat ont été proposés à des personnes "normales"!!!
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    Message  Lara Lun 26 Juil 2010 - 11:33


    Quelle histoire ubuesque!
    Tu devrais faire part de ton expérience au Canard Enchainé, Izuba.
    Perso, je suis prof, mais je n'arrive plus à rester debout devant les élèves. En CLM depuis plus de 2 ans, je demande un poste adapté où je ne serais plus confrontée à des classes entières ou un reclassement dans d'autres fonctions.
    La seule chose que le "médecin de conseil" de mon académie a pu me dire, c'était qu'à mon âge, on ne pouvait plus me reclasser, et qu'il n'y avait pas assez de postes adaptés, donc on ne pouvait rien faire pour moi et qu je n'avais qu'à retourner dans mes anciennes fonctions.
    Par contre, un aménagement de mon poste de travail était envisageable en mettant un rétroprojecteur à ma disposition(très utile pour un cours de langue!)
    Voilà la politique d'intégration pratiquée à l'éducation nationale. Pas étonnant qu'ils n'arrivent pas aux 6 % exiges!

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    Message  izuba Lun 26 Juil 2010 - 11:55

    Franchement quelle mauvaise volonté Lara, s'il y a bien un boulot qui peut être adapté c'est celui d'enseignant....Tu devrais postuler au CNED, il y a bcp d'enseignants handicapés qui peuvent justement continuer à exercer.

    Quant à moi, j'ai créé mon propre boulot et je suis mieux qu'à l'INRA. Je monte les projets qui m'intéressent, je trouve les subventions, j'embauche qui je veux pour m'épauler....Ce dont je rêvais, alors finalement merci l'INRA!
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    Message  Lara Lun 26 Juil 2010 - 13:02



    Le CNED, j'y est pensé tout de suite, bien entendu.
    Mais on ne peut pas postuler directement pour un poste au CNED.
    Tout passe par un mystérieux comité médical qui ne m'a jamais vue, ne connaît que mon dossier médical et a refusé ma demande.
    Il paraît qu'au CNED il y a peu de postes, et-toujours selon le "médecin conseil"-ils y préféreraient des profs plus jeunes.
    Je devrais peut-être saisir la HALDE pour discrimination liée à l'âge! Quoique tout ça ne repose que sur des affirmations orales.
    Mais franchement, pour la prochaine rentrée, je me sens coincée, je ne sais pas comment affronter les gamins. Eux, ils ont la forme(encore heureux!), mais moi, beaucoup moins.
    Et si je reste assise, je ne vois pas tout ce qui se passe dans le fond de la salle, bonjour le bordel!

    Tu es courageuse d'avoir crée ta propre entreprise, Izuba, et si ça donne du boulot à d'autres, tant mieux!

    C'est à l'opposé de "l'esprit fonctionnaire"!


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    Message  Invité Lun 26 Juil 2010 - 14:23


    Oh ça va av les fonctionnaires ! J'en suis (CNRS) !!!
    Pr l'INRA c'est effectivement risible, je vais communiquer cette histoire à qq collègues INRA dt je suis très proche. Juste pr rire

    Moi j'ai bcp de chance, je suis au CNRS depuis lgtps, ils ne peuvent me virer. Chef de groupe et travaillant av des gens hyper sympa, j'pense q la plupart st admiratifs devant mon acharnement à bosser au niveau mm de l'Institut, j'ai adapté mon poste de travail, suis passée de la paillasse (j'adorais maniper, sniff) au bureau/ordinateur. J'aime aussi bcp écrire, bcp de résultats en retard de rédaction, dc pas de quoi me lamenter.

    Ms en sept je fais une déclaration travailleur handicapé (Cotorep ?), il paraît q'alors on a droit à certains avantages : chèque emplois-services (j'aurais bien besoin d'un jardinier pr s'occuper de mon immense jardin ds lequel j'ai désormais du mal à marcher), primes supplémentaires, et p'tet mm poste ou CDD suppl pr mon labo ? Ca je ne sais pas, faut pas rêver. Ms why not, il y a des appels d'offre acceptés auxquels j'avais répondus il y a 2 ans, m'étais posée comme travaillant à 25% sur le projet, et je ne peux plus...

    U're rite Izuba, faut l'accord de cette dame avant tte démarche. En mm tps, si son histoire est passée dsun journal, c'est désormais du domaine public...
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    Message  Lara Lun 26 Juil 2010 - 15:04


    C'était une gebla, Marie-Pascale. Je n'ai rien contre les fonctionnaires, puisque j'en suis!C'est bien que au CNRS il a un peu plus de souplesse dans l'aménagement des postes de travail qu'à EN.
    J'ai fait ma demande de travailleur handicapé à la MDPH qui m'a fourni une carte rapidement J'ai un handicap évalué entre 50et 75 %.
    Pour le poste adapté, ça ne m'a servi à rien. Pour les chèques emploi-services, faut être à 80% mini, je crois, et pour la 1/2 part d'impôts aussi.
    Et taux de capacité/incapacité au travail n'a rien à avoir avec ça, paraît-il.
    Tout cela est bien compliqué, on devrait peut-être inviter un juriste sur notre forum!

    Ils ne peuvent pas me virer, mais si je suis déclarée inapte à mes fonctions et qu'aucun reclassement ne peut être trouvé,je peux être mise à la retraite pour invalidité d'office, m'a t-on dit.

    Il me reste encore de prendre ma retraite anticipée en tant que mère de 3 enfants, mais ça risque d'être juste financièrement, car pas beaucoup d'ancienneté en France, et les 3 filles, faut payer leurs études...
    Et puis ça me déprime d'être à la maison, je ne suis pas vraiment une femme d'intérieur, et je ne peux plus faire de grandes randonnées en forêt ni les musées à Paris.
    Je pense à la maladie tout le temps. C'est trop dur!
    Autant bosser, ça occupe l'esprit.

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    Message  Invité Lun 26 Juil 2010 - 17:22


    Moi j'm bcp bosser, et en fait, depuis l'invention de la WiFi, c'est hypercool, mon lit comme un camp de base, mon labo adoré, full communication selon le spot où je suis, et pi vraiment, tt ce q'on attend de moi, ou en tt cas q'on me demandera si je déclare n'être plus cap' q de ça, c'est d'écrire, un de mes trucs favoris (yaka voir comment j'y vais sur ce forome !). Et pi j'ai une position ds l'Institut où je bosse qui fait q'en général je reçois full respect de la part des collègues, pi en tant q chercheuse, libre de bosser ds mon buro ou à la maison, j'ai bcp de chance. Faut dire q pr en arriver là j'me suis défoncée et j'ai passé l'essentiel de ma carrière à plus de 50h par semaine dc personne pr trouver à redire désormais à ce q j'alterne de façon plus aléatoire labo/maison. Ms je sais q j'ai bcp de bol. Enfin si on peut dire : j'aurais qd mm préféré rester au labo à 50h/semaine sans sep !
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    Message  Lara Lun 26 Juil 2010 - 18:56


    Oui, ça a l'air vraiment d'être le boulot idéal pour ta situation. Et tu as bien mérité un petit aménagement après avoir bossé autant pendant des années!
    Malgré tout,, mieux vaut faire 50 h sans la SEP que 20 avec, c'est clair.

    Si on me laissait le choix, je préfèrerais ne pas être malade et travailler au fond d'une mine à charbon comme mon arrière grand-père à Duisbourg en Allemagne (faut dire pour la santé ce n'était pas top) plutôt que d'avoir un boulot confortable et de me traîner comme je le fais.
    Hélas, on ne nous a pas demandé notre avis, alors il faudra bien s'arranger comme on peut.
    C'est bien quand-même d'être un peu aidé au niveau des conditions de travail.
    Dans le fond, j'aime enseigner, organiser des échanges... mais il faut vraiment être en forme physiquement pour ça. Si en tant que prof on est défaillant, on est vite dépassé, et là ça devient galère.
    Mais pour ce fameux "comité médical", la devise est apparemment "Marche ou crève!".


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    Message  Invité Lun 26 Juil 2010 - 19:18


    Y'en a marre, non, de tout ça ?
    Je sens q je vais avoir besoin d'AD finalement !
    Si tu savais comme la vie ou l'avenir qui se dessinent devant moi me débectent !
    Je sais, il ne faut jamais se laisser à dire ce genre de truc publiquement.
    On doit tjs se montrer fort et gagnant et vainqueur ds notre monde.
    Ms parfois ça me fait trop CHIER
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    Message  Lara Lun 26 Juil 2010 - 19:49



    Il y a de quoi en avoir marre!

    Et ces tous ces gens nous disent qu'il faut être forts, positifs!
    Ils n'ont tout simplement pas envie de se confrontés à nos angoisses, à notre souffrance, ceux-là.
    L'avenir, j'évite d'y penser.

    Allez, assez des lamentations, si non, il faudra trouver une pharmacie de garde pour les AD.
    Passons plutôt à la rubrique "detente", écouter quelques vieux clips avant d'aller nous coucher.
    C'est marrant, dans mes rêves, je suis tjs en mouvement. Je voyage, je cours, je fais du vélo, tout ça sans effort...
    Bonne nuit!
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    Message  Invité Lun 26 Juil 2010 - 21:22

    Lara a écrit:

    Allez, assez des lamentations, si non, il faudra trouver une pharmacie de garde pour les AD.
    C'est marrant, dans mes rêves, je suis tjs en mouvement. Je voyage, je cours, je fais du vélo, tout ça sans effort...

    Oh c'est pas grave, juste un p'tit cp de blues, les AD surtout pas, ça me fait grimper au plafond ! ce qui m'est arrivé il y a un an, mm le psy a eu peur qd je lui ai proposé la botte ! Pareil pr mon dir d'Institut !
    Quant aux rêves... moi je danse, je fais du ski et j'attrape des trains je cours ds le métro pr ne pas les rater, je cours ds le métro (les seules fois où je courais ds ma vie de très gde anti-sportive !
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    HANDICAP et plan de RIGUEUR: Empty Re: HANDICAP et plan de RIGUEUR:

    Message  Lara Mar 27 Juil 2010 - 8:24


    A, toi aussi!

    Un phénomène intéressant, nos rêves!
    Peut-être qu'on compense ce qu'on manque dans la vraie vie.

    On devrait peut-être mener une recherche à ce sujet...
    ou demander à une Psy, par exemple à Marie Pezé qui a été à l'origine de toutes ces discussions...
    izuba
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    Message  izuba Jeu 12 Aoû 2010 - 11:06

    Et ça continue...

    http://www.jim.fr/en_direct/pro_societe/e-docs/00/01/CD/A7/document_actu_pro.phtml

    Heureusement il y a des assoc dynamiques, en Bretagne où je passe mes vacances je fais partie d'une assoc qui organise des balades en bateau et je vais également faire un trek avec Handi Cap Evasion....Heureusement on peut encore rêver malgré la rigueur et les mauvais choix gouvernementaux.

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