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    Présentation de la CCSVI en quelques mots

    Fred1208
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    Message  Fred1208 Jeu 29 Avr 2010 - 16:17

    On considère aujourd’hui la SEP comme n’étant qu’une maladie auto-immune, avec comme conséquence induite le fait que nos propres lymphocytes attaquent et détruisent notre myéline.

    La sep est donc traitée comme telle : immunodépresseurs (interféron) anticorps monoclonaux (Tysabri), traitements dont les effets secondaires sont parfois violents et difficiles à accepter (interféron : syndrôme grippal possible ; Tysabri : 1 décès sur 1000). Ces traitements sont uniquement palliatifs, pris en charge par la sécurité sociale (nous bénéficions du statut d’ALD : Affection Longue Durée), nous coûtons près de 10 000 Euros/an à la collectivité.

    A ce jour, personne n’est capable de comprendre le mécanisme de déclenchement d’une SEP ou ce qui en est responsable.
    Plus de femmes que d’hommes sont atteintes (2 femmes pour 1 homme), la maladie sévit davantage dans l’hémisphère nord, lorsqu’on considère seulement le lieu de naissance et de développement. En effet, un jeune africain ayant migré en Europe aura alors autant de probabilités que son voisin d’européen de développer une sep.

    Il se trouve qu’un médecin angiologue italien, le Docteur Zamboni, propose une explication simple et rationnelle concernant le développement de la maladie. Il se pourrait également que cette explication soit révolutionnaire concernant notre compréhension de la SEP, et permette également de proposer d’autres thérapies.

    Le Docteur Zamboni observe que dans une proportion très importante des cas de sep examinés (plus de 90%), le réseau veineux drainant le cerveau est modifié par des rétrécissements (sténoses).

    De fait, la modification hémato-dynamique en découlant, fragiliserait la barrière hémato-encéphalique (BHE), la rendant plus poreuse au sang et à ses composants, qui normalement ne pénètrent pas dans le système nerveux central (SNC).
    Les dépôts de fer trouvés dans les zones d’inflammation trouveraient là leur origine, et ce phénomène permettrait finalement le passage des lymphocytes détériorant la myéline.

    Le Docteur Zamboni appelle cette condition veineuse spécifique la CCSVI, pour insuffisance veineuse chronique cérébro-spinale.
    Une des solutions thérapeutiques envisagée serait de rétablir le débit veineux normal par la pose de stent ou par angioplastie en utilisant un ballonet.

    Ce dernier type d’intervention est bénin, couramment pratiqué dans nos pays lorsque des problèmes d’ordre cardiaque le nécessitent, et accessoirement bien moins onéreux que les traitements auxquels les malades sont souvent astreints.

    Il est à noter qu’après sa première étude, des interventions de ce type sur des patients SEP ont été éffectuées, en Italie donc, mais aussi aux Etats-Unis (Stanford) et également à Katowice (Pologne)
    Il est à noter que le taux de CCSVI à Stanford et en Pologne chez les malades de la SEP dépassait les 80%.

    Les patients ayant subi une intervention, ont constaté pour certains d’entre eux une réelle amélioration de leurs symptômes, comme le rapporte le Docteur Zamboni dans son étude, mais aussi les patients ayant été traités en Pologne et aux USA.

    Le Docteur Zamboni, dès les résultats de sa première étude scientifique et validée par ses pairs, a immédiatement été la cible du monde de la neuroologie, qui n’a pas hésité parfois à utiliser le dénigrement, la calomnie et les mensonges à son endroit.

    Le seul argument ayant un sens, était alors de contester la validité du nombre de cas considéré (65), qui n‘était pas suffisant pour en tirer des conclusions définitives, et qu’il fallait donc être en mesure de dupliquer l’expérience originelle sur un nombre de cas beaucoup plus large.

    Cette nouvelle étude scientifique a précisément été lancée à Buffalo (USA) et doit au total être effectuée sur 1700 cas.
    Le but de cette étude est pour le moment de regarder s’il est possible sur une plus grande échelle de patients, de retrouver les premiers résultats annoncés par Zamboni.
    Le but de cette étude est également de définir quelles pourraient être les procédures optimales de détection, permettant de définir un protocole.

    Buffalo a récemment communiqué sur des résultats préliminaires de cette étude (500 cas), confirmant une prévalence de CCSVI chez les patients SEP, même si en l’état les chiffres trouvés sont inférieurs à ceux de Zamboni (62%).

    Aujourd’hui, des fonds sont débloqués dans de nombreux états pour poursuivre les études concernant la CCSVI de façon à confirmer ou infirmer des éléments démontrant de plus en plus que la CCSVI pourrait bien être au moins une des cause de cette maladie, les plus grands spécialistes angiologues au monde ayant classé la CCSVI comme malformation congénitale, excluant de fait que cette dernière puisse être une des conséquences de la SEP.

    Force est de constater aujourd’hui qu’en France la position assez largement partagée par les neurologues est de ne rien faire, et attendre que d’autres aient de potentiels résultats avant de se pencher sérieusement sur le sujet.

    Nous ne saurions expliquer cette attitude de refus systématique qui semble guider cette inertie.
    Est-ce parce que cette thérorie remet en cause un dogme établi depuis des décennies ?
    Est-ce parce que le Docteur Zamboni n’est qu’angiologue et non neurologue ?
    Est-ce parce que des intérêts financiers supérieurs et pharmaceutiques doivent être préservés ?

    Pour les simples malades que nous sommes, il est difficile de trouver la véritable explication.
    Tout ce qui nous intéresse, c’est que toutes les pistes soient explorées, sans mépris ni condescendance, dont les malades en ont malheureusement trop souvent fait l’expérience.

    Il me semble bon que nos thérapeuthes se rappellent qu’ils n’ont de raison d’exister que pour
    soutenir et aider les malades dont ils ont la charge, cela fait d’ailleurs partie de leurs engagements.
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    Message  Invité Ven 30 Avr 2010 - 12:15

    Voleur de texte !!! Very Happy


    Dernière édition par MPascale le Sam 1 Mai 2010 - 1:17, édité 1 fois
    Fred1208
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    Message  Fred1208 Ven 30 Avr 2010 - 21:04

    Non non non, cela reprend pas mal des modifs que tu n'as pas reprises Smile



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    Message  Invité Sam 1 Mai 2010 - 1:17

    Fred1208 a écrit:Non non non, cela reprend pas mal des modifs que tu n'as pas reprises Smile

    Kidding !
    Ms juste un peu au début qd mm......
    Et si je n'avais pas pris ces modif c q je voulais text rapide, pas trop de détails rebutants pr public non averti, et puis limite de taille pr ces chroniques
    Fred1208
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    Message  Fred1208 Mar 4 Mai 2010 - 10:56

    Cette présentation est issue du post de Joan Beal, pseudo cheerleader du 3 juin 2009 sur le site www.thisismas.com.

    Joan Beal est la femme d'un malade atteint de la SEP, une des premièeres à s'être battue aux US pour qu'enfin on daigne regarder les résulats de Zamboni.

    Merci à elle.

    "1.Qu'est-ce que la CCSVI ?
    L'insuffisance cérébrospinale veineuse chronique est une condition dans laquelle le sang provenant du cerveau et de la moelle épinière, rencontre des difficultés pour aller jusqu'au cœur. Cela est dû à des sténoses (un rétrécissement) dans les veines qui drainent le cerveau et la moelle épinière. Le sang met plus de temps à revenir vers le cœur, et il peut montrer des reflux dans le cerveau et la moelle épinière, où encore causer des œdèmes, des échappements de cellules sanguines et de fluides à l'intérieur du fragile tissu cérébral.

    Le sang peut stagner trop longtemps dans le cerveau, se diffusant lentement. Le sang privé d'oxygène provenant de la tête, met plus de temps pour circuler. Ceci peut provoquer un manque d'oxygène (hypoxie) dans le cerveau. Le plasma et le fer contenu dans le sang se déposent dans le tissu cérébral, ce qui est également très néfaste.


    2.Quel est le rapport avec la sep ?
    Tous les patients sep testés jusqu'à présent présentent une CCSVI. En Italie, 65 patients sep présentent une CCSVI (le diagnostic a été établi par le Dr. Paolo Zamboni).Aux USA, ce sont 30 patients sep qui ont été diagnostiqués pour la CCSVI (Dr. Michael Dake).
    En Pologne, Dr. Marian Simka a diagnostiqué 6 patients sep, et 3 sep probable, présentant une CCSVI.
    1700 patients et témoins sont « testés » pour la CCSVI à l'Institut Neurologique de SUNY, Buffalo.

    3.Et alors? Peut-être que ce sont les plaques qui en sont la cause. C'est l'histoire de l'œuf et de la poule ? Les lésions peuvent-elles affecter les veines ?

    Il n'en est rien. Nous avons déjà des modèles du phénomène de CCSVI, car cela arrive à d'autres endroits du corps, et nous le savons depuis des années.

    a.L'insuffisance veineuse chronique dans les jambes. C'est un phénomène qui débute par le blocage d'une veine et par un reflux sanguin dans les veines des jambes. Le sang privé d'oxygène ne peut pas retourner vers le cœur, ce qui cause un œdème, un écoulement de sang et de fluides au sein du tissu des jambes. Ceci entraîne la formation de petits points rouges (du sang), le dépôt de fer dans les tissus, ou bien des ulcères veineux (de très grosses lésions sur les jambes). Il se forme alors des « veines dérivées », qui cherchent en vain à rediriger le sang.

    b.Myélopathie Congestive Veineuse. Il s'agit d'un processus par lequel les blocages veineux provoquent des fuites de cellules sanguines et de fluides, ce qui endommage les tissus environnant la colonne vertébrale. Il en résulte des lésions démyélinisantes sur la colonne vertébrale. La paralysie, les problèmes d'équilibre et de vessie en découlent.

    4.C'est bien… mais je suis traité par immunodépresseur, cela règle-il le problème ?

    En fait, pas du tout. La CCSVI a été détectée chez tous les patients sep, qu'ils prennent ou non des immunosuppresseurs. Une femme ayant subit une remise à zéro de son système immunitaire avec Revimmune, avait toujours une CCSVI avec deux jugulaires bloquées.
    Les patients sep « testé » par Dr. Zamboni prenaient des médicaments immunodépresseurs, et qui avaient cependant la CCSVI.

    5.Comment savoir si j'ai cette condition ?
    Il existe quelques protocoles différents, qui dépendent du lieu où vous vivez et de ce qui disponible (matériel). En Italie, Dr. Zamboni a commencé par un Doppler à ultra-sons de la nuque et du cerveau, afin de voir si le sang refluait. Puis il a réalisé une vénographie. Un colorant est injecté dans les veines pour voir le flux sanguin et les éventuelles sténoses. L'institut Neurologique Jacobs suit ce protocole. A Stanford, Dr. Dake utilise une vénographie par résonance magnétique (MRV), suivie d'une vénographie endovasculaire pour diagnostiquer les sténoses.

    Dr. E. Mark Haacke combine les technologies SWI-MRI et MRV, mais recommande également un test doppler pour confirmer le phénomène de reflux.

    Dr. Simka (en Pologne), utilise la technologie doppler, suivie d'une vénographie. Comme vous pouvez le constater, le protocole de diagnostic dépend de votre localisation.

    6.Mon neurologue a lu les résultats de recherche et dit que c'est impossible, que je ne peux avoir la CCSVI, que d'ailleurs rien n'est prouvé.
    C'est l'avis de votre neurologue. Ce sont simplement les faits.

    Demandez-vous...l'opinion de votre neurologue est-elle basée sur des faits ? Demandez lui ce qui cause selon lui le processus de démyélinisation. Demandez lui des faits, et non pas des spéculations.

    7.Mon neurologue dit que la sep est une maladie auto-immune, et qu'il peut le prouver ! Il y a des bandes oligoclonales dans mon liquide céphalo-rachidien, ce qui montre que mon système immunitaire s'attaque à ma myéline.

    Rappelez à votre neurologue que les bandes oligoclonales apparaissent également dans le liquide céphalo-rachidien de patients atteints de maladies neurovasculaires, comme les congestions cérébrales et la démence. Il est bien connu que le système immunitaire est activé pour nettoyer les débris après la mort d'un neurone. Ce qui ne veut pas dire que la congestion cérébrale est une maladie autoimmune !

    La CCSVI provoque des dégâts au cerveau et la mort des axones...évidemment le système immunitaire sera impliqué. Mais le système immunitaire ne provoque pas la CCSVI. La CCSVI apparaît avant.

    8.Mais si j'ai une CCSVI, que puis-je faire ?

    La bonne nouvelle, c'est que le Dr. Zamboni a testé une procédure particulière, (appelée procédure de libération) sur des patients italiens pendant deux ans. Il pénètre le long de la veine fémorale par voie endovasculaire, (suite à une petite incision dans l'aine), et remonte jusqu'à la veine bloquée, puis l'ouvre à l'aide d'un ballonnet. Il l'a fait pour des centaines de patients, et nombreux sont ceux qui ont connus une nette amélioration de leurs symptômes. Il a également réalisé cette procédure pour 18 patients hospitalisés pour des poussées. Les symptômes des poussées ont disparu ou se sont inversés en quelques heures ou quelques jours, à la suite de l'opération avec un ballonnet...sans cortisone ! Le Dr. Michael Dake, de l'université de Stanford, a eu recours à des stents (petits tubes de métal); afin que les veines demeurent ouvertes, au cas où la procédure avec le ballonnet ne permet pas à la veine de rester ouverte.

    Il a également recours à des techniques endovasculaires. Les patients ont connus une réduction de leur fatigue, de l'intolérance à la chaleur, des spasmes. Certains ont connu une amélioration de leur vue et leur mobilité."



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    Message  dane83 Lun 17 Mai 2010 - 18:47

    si je pouvais l avoir sur facebook ce serait génial!!!
    au moins c est explique!!ccsvi et améliorations etc
    bravo!!

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